La Lettre #2 : Silly Boy Blue
Parfois, il est plus facile de s’adresser directement à un artiste pour parler de sa musique. On a donc choisi de destiner notre seconde Lettre à Silly Boy Blue.
Parfois, il est plus facile de s’adresser directement à un artiste pour parler de sa musique. On a donc choisi de destiner notre seconde Lettre à Silly Boy Blue.
Interviewer un jeune artiste a souvent tout du piège puisqu’on cherche souvent à éviter au maximum les questions bateaux et la redite. Pour être tout à fait honnête, l’exercice n’a pas été des plus difficiles en ce qui concerne Silly Boy Blue. On a été tellement charmé par son premier EP But You Will qu’on avait beaucoup de questions à lui poser. On a donc été ravi de se retrouver face à une artiste qui reste sur ce fil tendu entre fragilité et force mais qui surtout, mène sa carrière le long d’un axe fort : l’honnêteté avant tout. Une interview garantie sans David Bowie.
On a tous des ombres dans nos vies. Des ombres joyeuses ou tristes, des ombres personnes ou que l’on partage avec d’autres. On est tous influencé, obsédé par ce qu’elles nous amènent, ce qu’elles nous rappellent et la manière dont, consciemment ou non, elles nous guident. Le tout étant de ne pas se laisser avaler par ses ombres, de les utiliser sans qu’elles nous abiment, de les garder avec soi à une distance assez raisonnable pour qu’elles ne nous fassent pas du mal.