Dans le petit monde des médias musicaux, on s’aime et on se soutient (enfin la plupart du temps). Les copains de chez Tourtoisie Music reviennent pour une cinquième édition de leur soirée Populous et au vu de la programmation, on le dit sans rougir, celle-ci sera des soirées à ne pas rater en novembre. On vous explique tout ça ci-dessous.
Ça ressemble à un alignement d’étoiles musicales, ça ressemble à une soirée qu’on aurait fantasmé de faire nous même avec un casting cinq étoiles (ça tombe bien, il y a cinq groupes ce soir là) qui tournent de manière régulière dans nos oreilles et nos playlist. Ça à tout du rêve et c’est pourtant une réalité. Ça s’appelle Populous #5, ça se passe le 16 novembre au Hasard Ludique et c’est organisé par Tourtoisie Music.
L’histoire commence avec Basile Di Manski et nos pieds s’échauffent. Il vient de dévoiler chez Pains Surprises son premier album Transworld, une sorte de R’n’B miraculeux ou les genres se mélangent à la perfection, ou l’auto-tune côtoie la trap, la pop pour un résultat sincère et lumineux qui nous transporte très justement dans un autre monde, plus doux, plus rêveur, comme une couverture musicale dans laquelle on rêve de se glisser par ces froides soirées d’automne. Le jeu commence, mais ne s’arrête pas puisque la fête continue avec Ed Mount. Fière signature d’un de nos label chéri, FUTUR Records, le garçon fait une musique qui se danse aussi facilement à la verticale qu’elle peut s’écouter à l’horizontale et inversement. Des intonations futuristes et groovie de Space Cries, il est passé à la sensualité et la tendresse avec Left My Heart. Chez lui passé, présent et futur se mélangent pour un résultat qui nous fait vibrer. Ne laissez pas votre cœur à l’entrée, il risque de battre très fort.
De l’anglais, on glissera tranquillement vers le français alors que la soirée continue et la chaleur continue de grimper. Ainsi, on retrouvera Regina Demina. Difficile de définir la jeune femme : musicienne, actrice, danseuse, vidéaste … Elle est donc une fière représentante de son époque, celle qui ne se refuse rien, qui s’ouvre à tout et on s’attend à une grosse performance entre musique électronique, transe collective et une bonne dose de punk bien senti. Du punk ? Il y en a aussi chez la bienveillante Moto. Derrière sa pop naïve et mélancolique, les guitares ne sont jamais loin et les refrains à reprendre en cœur non plus. Avec elle, on a envie d’aimer les gens et de s’incruster à toutes les soirées disco pour faire des câlins à tout le monde.
Epuisé ? Attendez un peu car la soirée finie en feu d’artifice. On ira pas danser sur l’autoroute, mais il est certains que nos corps finiront tordus. Vous l’aurez sans doute compris c’est CORPS qui viendra nous achever, avec sa poésie noire sur nappes électroniques, le mystérieux duo nous pousse vers les extrêmes, nous brise pour mieux nous reconstruire, joue avec les sons pour les distordre, avec les mots pour chercher la lumière dans un monde parfois trop sombre. CORPS c’est l’expiation des esprits, c’est un moyen de tout relâcher et d’hurler un peu avec eux. Bref, une fin de soirée explosive pour un moment qu’on ne ratera pour rien au monde.
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