Et en cette rentrée de la Face B, nous vous faisons découvrir les derniers épisodes de la saison I de la mini-série Stay Hungry. Petit récapitulatif pour ceux qui auraient raté les précédents : la web-série invite à chaque épisode un musicien/groupe émergeant qui investit le sous-sol d’une ancienne usine de Pantin digne des dessins d’Escher. Ils/elles y interprètent l’un de leur morceaux avec des instruments peu conventionnels, amateurs, lo-fi, expérimentaux… Les séances, filmées par de multiples types de caméras, sont intimes et spontanées et captent les ‘mondes’ des artistes après, autour d’un dîner. Aujourd’hui, c’est Klein qui se prête au jeu...
Klein c’est le projet solo de Benjamin Porraz, multi-instrumentiste et guitariste de Clara Luciani, dont on avait adoré le premier album éponyme. Fan de John Williams et épris de la magie de l’enfance, il interprète pour le projet une version de En Dehors rêveuse et envoûtante, accompagné de Martin Lefebvre (Serpent). Mais découvrez plutôt :
Vous pouvez retrouver tous les épisodes de Stay Hungry ici ou au festival Rock en Scène du 25-30 août à Paris.
(MINI) INTERVIEW DE KLEIN :
La Face B : Salut ! Comment ça va ?
Klein : Salut Héloïse, ça va super.
LFB : Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, qui es-tu Klein ?
Klein : Je m’appelle Benjamin Porraz, je suis multi-instrumentiste. J’ai joué dans pas mal de groupes et j’accompagne Clara Luciani sur scène. Klein est mon projet solo.
LFB : Est-ce que tu peux nous parler un peu du morceau que tu as réalisé dans l’épisode ?
Klein : Le morceau que j’ai décidé de jouer s’appelle En Dehors. C’est une sorte de slow un peu désabusé qui évolue autour de trois accords.
LFB : Les instruments proposés sont amateurs, low fi, expérimentaux, et parfois même inventés par des luthiers et le lieu (le sous-sol d’une ancienne usine à Pantin) est inhabituel. En quoi est-ce que cela a impacté ta façon de jouer ?
Klein : Cela a impacté ma façon de jouer car il y a tout de suite une contrainte très particulière. Il faut se débrouiller avec ce qu’on a sous la main. J’ai fait la session à l’aide de Martin Lefebvre, qui joue aussi dans le groupe Serpent. On revient d’une certaine manière à l’essence même du morceau. C’était d’autant plus compliqué car le morceau est instrumental et il n’y a que trois accords. Il fallait essayer de s’éloigner de la production du titre, tout en essayant de garder quelque chose qui y ressemble.
LFB : Somme toute, comment as-tu vécu l’expérience Stay Hungry ?
Klein : C’était super intéressant. Le cadre et l’équipe était géniaux. C’est une proposition qui sort complètement des sentiers battus.
LFB : Comment décrirais-tu ta session Stay Hungry en trois mots ?
Klein : Fantastique, fuzz, dissonance.