WHY DID I CHOOSE THIS ? PARCE QUE…

Avis aux amateurs de la scène new romantic – Roxy Music, Tears for Fears, Duran Duran voyez – , Oliver Marson est votre homme. Le british kiddo Oliver Marson vient de sortir son premier album intitulé Why did I choose this ?

Oliver Marson n’est pas un total inconnu pour la galaxie synth-pop. Il a notamment fait ses armes au sein du groupe Empathy Test – qui a autoproduit et sorti trois albums : Losing Touch et SafeFrom Harm en 2017 et Monsters en 2022 –.  Adoubé par Boy George qui les a qualifié d’ « orgasme musical », le groupe a pu se produire aux côtés de groupes cultes du genre tels que The Human League ou Bombay Bicycle Club. Depuis 2019, Marson a depuis pris une autre direction pour se consacrer à un projet solo tout aussi ambitieux. Jusqu’ici, on ne vous avait jamais parlé du garçon mais dans les faits, son single Cocaine romance tournait déjà pas mal dans nos oreilles. Crise Covid faisant, septembre 2022 il peut enfin arpenter les routes et nous rend visite à l’International. Et il est bien décidé à revenir.

Oliver Marson le dit lui-même, cet album pourrait être « considéré comme une célébration des imperfections de la nature humaine.» On entre dans la fête par une porte qui annonce la couleur : Blue dreams. Un morceau très ancré dans les sonorités new wave précédemment citées. Ce côté lover, dandy, oui oui c’est bien Oliver Marson qui s’interroge véritablement sur ses choix de vie. Andalusian girl et Tokyo le font aller sur les terres d’un caméléon musical disparu nommé David Bowie. Dans Death of a pornstar, le jeune dandy s’amuse et prend plaisir à faire péter les synthés, synth-pop oblige mais au sommet. Agony Uncle est un morceau plus pétillant bien que le fond soit un brin déprimant, à l’image de l’époque du confinement sans doute. Les parties de guitare dynamisent le morceau. Richest man of the world nous embarque dans la veine ironique de Marson – du moins, son clip révélait déjà la facette du petit plaisantin qui ne se cache qu’à peine le visage du jeune premier -. On penserait presque à un ancien président américain – ai-je vraiment besoin de donner son nom ? Non. -. Le très glam Flowers of Evil clôt l’album, Marson fait revenir le chœur féminin de Blue dreams et reprend ses airs de Bryan Ferry pour le meilleur. Un album qui fait naviguer dans les erreurs de parcours de vie sentimentale comme professionnelle ou de vie tout court. Le tout avec une prise de recul humoristique.

Why did I choose this ? Mais parce qu’il est bourré de talent le garçon et qu’il maîtrise les codes du genre. Les morceaux peuvent s’écouter indépendamment mais si on veut dérouler une histoire le temps d’une soirée, ça marche aussi. On l’attend de pieds fermes. Côté artwork, il a tout compris de ses aînés et ne met en scène que sa tête peinturlurée au milieu de cartes et autres symboles forts.

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