(Portfolio) Julien Doré fait son pestacle!

L’Arkéa Arena a tangué sous les vagues pop et poétiques de Julien Doré. Tel un capitaine fantasque d’un navire aux voiles roses et pailletées. Il a embarqué son public bordelais pour une traversée entre humour tendre, délires visuels et jolies émotions. Dans un décor féerique, il a offert un concert à son image : décalé, généreux et profondément humain. Porté par son charisme solaire et une scénographie aussi belle qu’immersive, Julien Doré a confirmé qu’il sait faire chavirer les cœurs, toutes générations confondues. Retour en images sur un voyage hors du temps, où l’on a ri, chanté, dansé… et rêvé à pleines voiles.

Retrouvez également le travail d‘Alexia Arrizabalaga-Burns (sous le pseudo Troubleshooteur) sur son site et sur Instagram. On avait deja vu le pestacle a Lille – les photos de Martin c’est par ici

Julien Doré a emmené l’Arkéa Arena de Bordeaux dans une odyssée aussi extravagante que poétique. Devant une salle comble, il a ainsi offert au public girondin une performance immersive et généreuse, mêlant humour décalé, émotions sincères et scénographie grandiose. Dès son entrée, le ton est donné. Surgissant dans un halo de lumière, il bondit sur scène tel un ninja chanteur sur trampoline, acclamé par une foule déjà conquise.

Ce saut théâtral inaugure un show qui ne sera décidément pas ordinaire.

La suite ? Un véritable rêve d’enfant mis en musique. En effet, Baleines gonflables survolant la foule, costumes de panda, de crocos, forêts tropicales et fonds marins projetés sur des écrans géants… Chaque chanson devient alors un tableau vivant, entre kitsch assumé et poésie visuelle. Sur « Les Limites », « Kiss Me Forever » ou « Coco Câline », l’Arena se transforme en karaoké géant, les paroles en rose, accompagnées de chorégraphies.

Julien Doré, en costume blanc parfaitement cintré, incarne un crooner décalé et attachant. Il alterne déhanchés suaves, clins d’œil complices et moments de tendresse et autres mignonneries d’un public venu en masse. Il nous fait éclater de rire, chanter à pleins poumons, et nous cueille parfois par l’émotion. Dans cette mer d’images et de sons, on chaloupe d’un univers à l’autre avec bonheur et gourmandise.

L’ambiance est chaleureuse et inclusive. En effet, fans costumés, paillettes à gogo, familles, amis, toutes les générations sont là. Beaucoup attendaient ce moment depuis plus de deux ans. En somme, personne ne veut en perdre une seconde.

Sur les réseaux, les retours sont unanimes. On parle d’un “pestacle” inoubliable, d’un retour en enfance bienfaisant, d’une bulle de rêve et de joie. Julien Doré réussit le pari de fédérer un public intergénérationnel autour d’un spectacle aussi audacieux que sincère. L’Arkéa Arena a chaviré sous l’univers fantasque de l’artiste-caméléon. Le public repart avec des étoiles plein les yeux, des refrains plein la tête, et l’impression d’avoir, le temps d’un soir, rêvé les yeux ouverts.

En première partie, Chloé Plancoulaine a offert une parenthèse délicate et envoûtante. Sur scène avec son guitariste, elle a séduit le public avec son univers singulier, entre chanson pop, textures électroniques et poésie intime. Sa voix douce et aérienne, portée par des compositions minimalistes mais habitées, a su capter l’attention d’une salle impatiente et en effervescence. Avec une présence discrète mais magnétique, elle a livré une session tout en subtilité, comme une bulle enveloppante.

Toujours plus d’interviews et de photos de concerts dans La Face B

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Enfin, retrouvez les articles d‘Alexia Arrizabalaga-Burns dans La Face B

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