ADN #687 : Randy Raymond

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Présent la semaine prochaine au MaMa Music & Convention, le canadien Randy Raymond nous dévoile aujourd’hui ses influences musicales.

crédit : Ysmaside

U Don’t Know – Jay-Z

En tant que fan incontesté de cet artiste, cette chanson a renforcé mon admiration pour lui. À travers son vécu et son parcours dans les rues, auxquels je m’identifie fortement, ce morceau prédit son ascension dans le monde des affaires et de l’industrie musicale. Jay-Z, le rappeur le plus prolifique de son époque et actuellement l’un des artistes les plus rentables, incarne parfaitement la mentalité nécessaire pour réussir. Je prenais des notes à l’époque alors qu’il nous livrait le « Blueprint » (nom de l’album sur lequel figure ce morceau).

I Gotta Feeling – The Black Eyed Peas

Cette chanson évoque une période de ma vie nocturne où je passais de boîte en boîte, du lundi au lundi. À l’époque, de nombreux artistes populaires (Chris Brown, Usher, Rihanna, etc.) explorent le style électro, et cette chanson a certainement ouvert la voie. Elle a même influencé une chanson que j’ai composée à l’époque, « Revolver » de Randy Raymond, qui a été numéro 1 pendant 9 semaines au sommet des classements radio au Québec/Canada.

Forever (version originale) – Drake

Coup de cœur instantané. J’ai découvert Drake avec son morceau « Best I Ever Had », et lorsque j’ai entendu cette chanson (la version originale avec seulement Lil Wayne, sans Kanye et Eminem), j’ai immédiatement su qu’il était destiné au succès. En tant que Canadien, tout comme moi, il mariait parfaitement le côté mélodique du R&B avec le rap, sans nécessairement provenir d’un milieu urbain difficile. Il a influencé ma propre approche de la composition musicale.

Afro Trap Pt. 5 – MHD

Étant Canadien, la majeure partie de la musique que je consommais venait des États-Unis. À l’époque, je fréquentais une fille française qui venait de déménager au Canada. Chez elle, cette chanson de MHD passait en arrière-plan. Coup de cœur instantané. C’est grâce à ce morceau que je me suis réintéressé à tout ce qui se faisait dans le rap français.

La musique était dansante, mais la rythmique était influencée par d’autres cultures. En tant qu’Haïtien vivant au Canada, immergé dans la musique américaine, cette chanson de MHD fusionnait de manière similaire plusieurs cultures.

Dilemma – Nelly

Mes premières explorations dans la composition musicale étaient dans le rap. J’ai écrit mes premiers 16 bars en tant qu’adolescent. Plusieurs années plus tard, j’ai découvert cette chanson de Nelly, mélodique mais avec des percussions percutantes. Qu’était-ce que c’était ? Il chantait, mais il n’était pas un chanteur ? J’ai voulu essayer de recréer ce style. J’ai composé une chanson intitulée « Ne Pars Pas ».

C’était la première fois que j’utilisais l’autotune. À l’époque, j’avais une petite playlist de mes compositions sur le site Myspace. J’ai téléchargé ma nouvelle chanson et, à ma grande surprise, elle est rapidement devenue la plus écoutée. C’était le début de ce qui allait devenir mon style musical.

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