Pablo Alfaya : les vagues à l’âme d’un Hero
Pablo Alfaya débarque avec Hero, premier album ambitieux et exaltant, premier chapitre d’un artiste pas comme les autres.
Pablo Alfaya débarque avec Hero, premier album ambitieux et exaltant, premier chapitre d’un artiste pas comme les autres.
Il y a ces groupes dont le nom fait frémir l’échine à leur évocation, dont chaque album est attendu avec l’excitation d’un rendez-vous licencieux, et qui tel un amant bien rodé ne déçoit jamais. Deftones en est la représentation idéale. Sulfureux mais plein de grâce, percutant mais tendre quand il le faut, le groupe évoque un souvenir ému à chaque amateur de poésie brutale.
Voilà bientôt un quart de siècle écoulé depuis la sortie de Beautiful Freak, premier album du groupe californien. Bientôt vingt-cinq hivers que le groupe nous embarque dans sa croisière du spleen, et nous fait ressentir les vibrations des premiers jours, les cicatrices des nuits pluvieuses. De nombreux moments passés en boule dans le canapé, guidé par la voix éraillée du leader Mark Everett, curieux mélange entre Droopy et Calimero saveur rock’n roll. Une voix signature que l’on reconnaît au premier coup d’oreille, qui transpire une douce mélancolie familière. Aujourd’hui, on se penche sur la dernière oeuvre du groupe : Earth to Dora.
Chez La Face B, on adore les EPs. Aujourd’hui, ce sont ceux de Sempaï, Smeels et La Feve & Kosei qui passent sous le radar de La Face B.
Ben Mazué revient, après un exile réunionnais, plus intime que jamais dans ses textes. Trois ans après La Femme Idéale, véritable ode à la mère de ses enfants, c’est au Paradis que l’on retrouve cette fois-ci l’artiste. Dans un de ses albums les plus touchants, il se confie sur sa séparation récente et sur son rôle de père.
Mais qu’est-ce que cette diablerie? Invocation punk 70’s, truquage lo-fi, énergie démentielle, Deedee and the Abracadabras nous ensorcelle un grand coup avec son premier album éponyme. 9 titres, 20 min de chaos électrique, ils démentent l’adage « plus c’est long plus c’est bon ».
This Is The Kit revient avec Off Off On, un album parcouru de sa bienveillance solaire, mêlée de doutes et d’incertitudes ancrés dans le moment.
Etincelant comme une étoile filante, car “Ultra Tape” en est une d’étoile filante… Le tout dernier disque de Muddy Monk, est un hommage au temps qui passe, à tout ce que l’on perd, mais à tout ce que l’on gagne aussi, des souvenirs, des souvenirs figés dans le temps, préservés de la réalité du monde, empreintes de beauté la plupart du temps, car du passé on ne garde que le meilleur. Le tout, sur une musique électronique scintillante, des accords graves de synthés, une voix qui perce dans les aigus, des sons saturés… Après son premier album, sorti il y a deux ans, l’artiste suisse de pop électronique Muddy Monk, signe un retour scintillant avec cet EP, “Ultra Tape”.
Caractérisé par son énergie explosive, ses coups frénétiques et ses guitares saturées, le son de Metz est un bonbon punk qui semble ne pouvoir se déguster dans les meilleures conditions qu’en live. Le pari de porter un nouvel album dans un milieu privé de concert est donc un véritable challenge pour le groupe, qui s’en sort avec majesté.
Will Butler revient au fond avec Generations, un second album mouvant musicalement mais aux morceaux rattachés comme les vertèbres d’une colonne vertébrale thématique : celle d’un homme qui s’ausculte lui et son histoire et qui par extension apporte un point de vue vibrant sur le monde.
En un an, l’ascension de Lous and The Yakuza a été phénoménale. La finalité de cette élévation vers des sphères toujours plus grandes se fait avec son premier projet, Gore.
Chez La Face B, on adore les EPs. On a donc décidé de leur accorder un rendez-vous rien qu’à eux dans lequel on vous présentera une sélection d’EPs sortis récemment. Aujourd’hui on vous parle des EPs de Murman Tsuladze, Albinos Congo et Moto & Bandit Voyage. Murman Tsuladze – Abreshumi (La Soie) Qui est donc …