La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Sans plus attendre, on vous invite à découvrir la première partie de notre 236ème sélection.
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SERJE – Torrent
Un nom qui bruisse à nos oreilles depuis quelques temps et qui devrait désormais atteindre les amoureux d’une pop en française bien faite et entêtante : SERJE dévoile son premier morceau, Torrent.
Derrière ce nom, on retrouve Florian Duboé, déjà aperçu chez Cymbaline. Le musicien a pris le temps de développer son projet, de le couver jusqu’à ce qu’il arrive à maturation. Grand bien lui en a pris tant Torrent se révèle comme un petit bijou qui fait beaucoup de bien. Entre tradition de la chanson française, amour d’une pop aux contours psychédéliques dans laquelle la basse et les percussions font bon ménage et un vrai talent pour proposer un refrain explosif au cœur duquel la guitare fait une apparition bien sentie, ce premier single de SERJE est une présentation parfaite de ce que sera la musique du projet.
Pour l’accompagner, Florian passe aussi derrière la caméra et nous offre une histoire d’amour entre lui et une boule à facette qu’il promène dans tous les lieux iconiques de son existence.
La vidéo est à son image, à la fois sensible et drôle, s’autorisant des références à tout un pan de la musique ancienne et moderne où l’identité DIY n’empêche pas une grande ambition et un vrai soin.
Après ce premier single parfait, on a hâte de voir où la route tracée par SERJE va nous emmener.
Muddy Monk – Chaki Queen
Muddy Monk a dévoilé en cette rentrée Bingo Paradis, un album solaire et amoureux, à l’opposé du tumulte et des éclairs d’Ultra Dramatic Kid.
En son sein, on retrouvait Chaki Queen, ritournelle sensible portée par une rythmique douce et évanescente dans laquelle il parle du regard amoureux avec poésie et tendresse.
Pour accompagner ce morceau, le musicienne suisse prend le contrepied complet de sa musique et nous emmène dans un univers étrange et méta.
On le retrouve ainsi en plein tournage d’un clip, en compagnie d’un compagnon en peluche un brun étrange.
Si la première partie semble tout à fait normale, c’est la seconde moitié du clip qui dévie de manière assez délirante, nous plongeant dans les coulisses où l’on navigue entre la rancœur et la colère de Muddy Monk qui voit son partenaire prendre toute la lumière, n’hésitant pas à se montrer malveillant et manipulateur pour enfoncer le musicien. On pense un peu à The Office, un peu au cinéma d’horreur et c’est totalement réjouissant.
Muddy Monk est actuellement en tournée et passera en décembre prochain au Grand Mix à Tourcoing avant de prendre possession de l’Olympia en janvier.
The Limiñanas – Prisoner of Beauty (feat. Bobby Gillespie )
Depuis quelques jours, le retour de The Limiñanas se faisait de plus en plus prégnant. L’annonce d’une tournée européenne qui passera notamment par l’Olympia en 2025 ne laissait que peu de doutes quand au retour de Lionel et Marie.
L’annonce est désormais officielle : trois ans après le remarquable De Pelicula, leur album en collaboration avec Laurent Garnier, The Limiñanas soigne son retour cette semaine avec Prisoner of Beauty et un invité de marque en la personne de Bobby Gillespie.
Enregistrée en à peine deux prises, le morceau voit la patte si unique des français se mêler à la perfection au chant si particulier du leader de Primal Scream. Une boucle hypnotique sur laquelle Gillespie pose sa voix et son histoire.
Un morceau obsédant pour lequel Lionel Limiñana passe derrière la caméra, insufflant à sa musique son obsession de l’Amérique et du cinéma noir. En résulte une pellicule en noir et blanc nous entrainant dans une certaine idée du fantasme américain retro : un diner, une salle de bowling et une course poursuite en voiture sont au programme du clip qui capte l’ennuie et la beauté d’une génération moderne et flamboyante. Un contraste qui marque bien la musique des Limiñanas qui malgré ses influences marquées reste à jamais un vecteur de son époque, ne reniant jamais ce que notre monde peut offrir en terme de production ou de réalisation.
Un premier single qui fait beaucoup de bien, en attendant l’arrivée prochaine de l’album.
Lord Esperanza – Comment on s’aime ?
On l’avait annoncé en Septembre lors de la sortie du clip d’Enfer, Lord Esperanza ne fait pas les choses à moitié pour son EP Atlas. On en a la confirmation cette semaine avec le clip de Comment on s’aime ?.
L’artiste nous parle de la difficulté de s’accepter comme on est, et des états d’âmes qui nous enferment. Se comparer aux autres ou à une version idéalisée de soi-même, tout est bon pour se dénigrer et finalement se mettre en échec « Bien sûr qu’on fait naufrage / Sur les plages du sabotage ».
Dans le clip, réalisé par Nathan Saillet, Karl et Léo Canonne (aussi présents sur Amertume et Very Bad Trip), Lord Esperanza déambule seul dans un paysage rocheux, presque lunaire. Les nuances de gris du ciel, de la pierre et de ses vêtements, se mêlent pour créer une ambiance sombre, mélancolique. La couleur s’invite dans ce décor désolé lors des refrains, à travers des animations qui ne sont pas sans rappeler celles du clip de Caméléon. Les cuivres qui introduisent ces refrains, et les mouvements de zoom et dézoom de la caméra, ajoutent au caractère épique des images. Le tout illustre parfaitement les questionnements incessants qui traversent l’artiste et cette phrase du refrain : « Je me mets dans tous mes états ».
Le dernier couplet, arrangé sans artifice en piano-voix, donne la sensation qu’on se rapproche de la vérité – ou plutôt de la question existentielle sous-jacente. Plus d’effet spéciaux ou de chorégraphie. L’artiste est seul, immobile, sur son rocher et se demande comment se libérer de ses questionnements et apprendre à s’aimer pour ce qu’il est.
Un concept simple et efficace, de belles images au service de textes sensibles – Comment on s’aime ? boucle en beauté la boucle des clips de l’EP, et ne déroge pas à la règle qui a fait le succès des précédents. Il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment la prochaine sortie !
Declan McKenna – Champagne
On avait laissé le britannique avec la sortie de son album en début d’année What Happened to the Beach?. Declan McKenna est revenu vendredi avec deux nouveaux titres : Champagne et That’s Life, et un clip pour le premier.
Dans celui-ci, on retrouve l’artiste en tant que serveur dans un restaurant où l’inspiration ne semble se trouver que dans l’élaboration d’une tour de champagne pour des clients. La boisson bulle apparaît comme un moyen de sortir de la monotonie du métier, si bien que lorsque celle-ci s’effondre du fait du désordre ambiant, Declan McKenna s’évade en mettant son casque sur ses oreilles et en dansant.
Toujours dans une ambiance visuelle très 70s’, la musique du britannique, alliant pop et rock, n’a aucun mal à nous faire danser. Pleine de contrastes, les sonorités comme les paroles apparaissent aussi décalées que le clip. On ne peut que vous inviter à aller écouter That’s Life qui est dans notre playlist de la semaine !
Tyler, The Creator – NOID
Quelques jours seulement après avoir annoncé avec éclat la sortie de son huitième album : CHROMAKOPIA, Tyler, The Creator nous livre déjà un premier single. Voilà près de 14 ans que cet artiste impose son univers musical singulier, captivant aussi bien les puristes que le grand public. Malgré toute l’expérience accumulée, ce Californien tourmenté demeure hanté par des démons indomptables, toujours sur le qui-vive, jetant des coups d’œil inquiets derrière lui à chaque bruit inattendu.
La paranoïa, thème récurrent dans l’œuvre de Tyler, prend ici une dimension nouvelle, plus sombre et palpable, explorant ses angoisses quotidiennes de manière menaçante. Cet album révèle peu à peu le masque de son dernier alter ego : un personnage mystérieux, peut-être même protecteur, dissimulant une part de son identité profonde. Ce personnage cherche à masquer son moi quotidien, de peur de trop en dévoiler. Lorsque la musique ne suffit plus à se connecter à ses admirateurs ou à se défendre de ses détracteurs, cette inquiétude devient palpable. Ce visage caché semble transmettre un message, une signification qui s’éclaircira au fil de ce nouvel opus.
Musicalement, NOID est un pur bijou. Enveloppé dans un sample du titre Ngozi Family de Nizakupanga ngozi, le morceau est entrecoupé d’un changement de mélodie savamment orchestré. Il évolue ainsi vers des sonorités pastel et harmonieuses, signature du rappeur. Tyler enrichit ici sa palette musicale avec une structure élaborée où chaque transition et variation d’harmonie construisent le morceau comme un livre aux chapitres captivants.
Father John Misty – She Cleans Up
Même l’un des plus fins mélodistes de sa génération ose des images brutes pour faire vibrer ses chansons. Après I Guess Time Just Makes Fools of Us All et Screamland, Father John Misty dévoile She Cleans Up, extrait de son prochain album, Mahashmashana.
En jouant avec finesse sur les codes du punk, le musicien rend un hommage aux féminités rebelles, celles qui « nettoient » non par obligation, mais pour survivre. Cette fois, c’est la basse qui structure le morceau, tandis que la guitare crache, chaque note habitée d’une fureur juste et libératrice. Sans concession, la musique devient une arme de justice, où les héroïnes prennent les rênes pour réclamer leur dû. Joshua Michael Tillman, de son vrai nom, prouve une fois encore son talent à raconter des histoires et à transmettre des messages puissants avec une profondeur unique. Chaque riff, chaque vers brûle comme un rappel que les femmes ne sont pas simples spectatrices des dérives du monde, mais bien celles qui détruisent et reconstruisent.
Les images s’inspirent d’une esthétique déjà explorée par d’autres artistes, avec un style filmé au vieux caméscope, entrecoupé de glitchs. On y voit des décors urbains, parcourus en plein jour par un Father John Misty à la démarche chaloupée et dansante. C’est à travers cette simplicité que l’artiste a décidé de mettre en scène ce titre. Ce choix DIY, déjà visible dans son précédent clip (une série de vidéos verticales filmées au téléphone) montre une fois de plus qu’au-delà d’un format épuré, se cache un message poétique et généreux.
Parcels – Leaveyourlove
Enfin ! L’un des groupes australiens les plus populaires de ces dernières années fait son grand retour avec un nouveau titre : Leaveyourlove.
Imprégné de la musicalité unique des musiciens, ce single déploie à la fois joie et contemplation pour celles et ceux qui osent plonger tête première dans ses harmonies. Croyez-nous, nous n’avons pas attendu pour rien ! Cependant, nous tenons à vous avertir que ce genre de morceau a tendance à s’accrocher à votre esprit pendant un certain temps. Néanmoins, si cela signifie accueillir une telle création, ne luttez pas trop longtemps et laissez-vous emporter.
Avec cette fusion gagnante de disco, de groove et de pop, le groupe affirme clairement sa domination dans ces genres depuis ses débuts. Leur amour pour ces styles musicaux est désormais gravé dans le marbre. Nous avons compris le message : gardez cet amour près de vous, messieurs.
Les images qui accompagnent ce morceau rendent également hommage à un hangar emblématique. Ce lieu, similaire à celui où les Beatles ont tourné le documentaire Let It Be en 1969. Après tout, c’est en s’inspirant des plus grands que l’on peut se perfectionner.
Nous avons tellement hâte de passer les prochains jours aux côtés de Leaveyourlove. Parcels sont de retour, et nous avons plus qu’hâte d’en découvrir davantage !
Émilie Laforest – Tous les jours se meurent pour la première fois
Dans une ambiance onirique capturée sous la lumière froide de la pleine lune à Joshua Tree, Émilie Laforest nous entraîne dans le désert californien avec Tous les jours se meurent pour la première fois, le deuxième clip de son album Mea silva. Réalisé par Frédérique Bérubé, cette étrange séquence filmée devant un mur de roches métamorphiques a pris une tournure surréelle une fois ramenée à Montréal. Une vision presque hypnotique qui brouille la frontière entre réel et imaginaire.
Ce morceau s’inscrit dans une série de trois clips tournés en Californie, dans laquelle Émilie explore les thèmes de transformation et de perte. Chaque image semble nous transporter dans un rêve éveillé, nous rappelant l’intensité brute des paysages de l’Ouest américain.
Les amateurs de la scène montréalaise auront la chance de retrouver Émilie Laforest le 8 novembre, dans le cadre de Coup de cœur francophone. En formule duo avec la pianiste Fabienne Lucet, elle partagera la scène avec Jeanne Laforest pour une soirée à ne pas manquer.
Bilou – Lavandou
Bilou fait partie d’un collectif Fortune Collective (Toro Azor, HSRS, UTO, Almond Butyl aka Armand Bultheel d’Agar Agar et bien d’autres) qui dresse haut les valeurs d’une créativité infinie. Proche de Flavien Berger dont iel a ouvert un de ses derniers Olympia, Bilou se plaît à parcourir et à nous faire parcourir les venelles les plus profondes de son imaginaire. Ses compositions – flirtant avec les réalités virtualisées – se répondent telles les rimes d’une poésie surréaliste. La ligne mélodique, la tessiture de sa voix se distordent pour épouser les contours du paysage onirique qui est offert à nos sens. La dimension du rêve est primordiale. Il faut bien se garder de chercher un sens tangible afin de mieux se laisser porter par les impressions qui s’en dégagent.
Lavandou est né il y a trois ans d’une inspiration et s’est développé musicalement et graphiquement en parallèle avant que ces deux composantes se rejoignent aujourd’hui, dissimilaire, mais empreint de leur gémellité originelle. À vous de vous y plonger.
Flora Hibberd – Jesse
Direction le Muséum de Paléontologie au Jardin des Plantes pour explorer avec Flora Hibberd les planches de l’évolution de la période cambrienne à nos jours (avec une prédilection qui nous semble inavouée pour les bivalves). Jesse est une chanson sur la montée du désir et son côté obsessif et impulsif. En faisant fi de l’austérité des lignes des frises chronologiques, les mots de la chanteuse vont jusqu’à imprégner leurs annotations sous le regard malicieux de Victor Claas qui a donné vie au clip. « Honey on everything ».
Avec Jesse, Flora Hibberd continue à lever le voile sur son futur album, Swirl, à paraître début 2025. Côté scène, après avoir participé aux Siestes Littéraires orchestrées par Bastien Lallemant à la Maison de la Poésie, ce dernier l’a invité à ouvrir sa soirée de la présentation de son nouvel album La Paresse au Studio de l’Ermitage. Cela se passera le jeudi 21 novembre 2024.
Mezerg – Décollage
Toujours à la pointe du délire électro avec son Theremin, on retrouve Mezerg et son compagnon de route Brülin avec lequel il travaille depuis quelques années maintenant (on avait découvert leur collaboration lors de la sortie de leur single commun avec Macadam Crocodile).
D’ailleurs on aime ce beaucoup ce que le jeu de batterie apporte à l’univers de Mezerg et on se doute que cet apport doit être encore amplifié en live, alors que l’on retrouvera les deux compères pour une tournée en Amérique du Nord puis en Europe en début d’année prochaine, et dont la clôture se fera au Zénith de Paris.
Ils nous présentent aujourd’hui Décollage, qui prend la forme d’une petite balade (sur le tarmac d’un aéroport). Le morceau se présente sous la forme d’une douce évolution qui fait secouer la tête et taper du pied sans forcer. On se prend à danser des épaules à mesure qu’avance le rythme et on réfléchit à tous ces endroits qu’on n’a pas encore vus. Réflexion d’aéroport, accompagnement de tournées, on s’y retrouve avec ce clip simple mais entraînant.
Emile Londonien – House Party #001
Inwards approche à grand pas, et Emile Londonien continue de faire monter la sauce avec une toute première House Party pleine d’inspiration. Rassemblés en studio, les trois musiciens présentent une Jam Session de plus de vingt-trois minutes qui démontre une nouvelle fois toute la synergie du trio strasbourgeois. On y aperçoit même ces derniers aller explorer d’autres instruments dans des petites bulles venant s’ajouter à la partie live pour agrémenter le son déjà très riche du groupe.
On retrouve les influences House du groupe qui transparaissent tout particulièrement et qui peuvent tout particulièrement nous faire penser à leur premier et excellent album : Legacy, dont la chronique est disponible sur le site. Et notre petit doigt nous dit que vous devriez rester branchés pour la sortie d’Inwards…
SIMONE RINGER – ASTRONEF
Un premier EP personnel comprenant 7 chansons pour Simone Ringer, fille de Catherine Ringer et de Fred Chichin (Rita Mitsouko) et déjà une quatrième production visuelle avec ce titre Astronef, après DANCE, Intentionnel et Sammy. Il faut dire que la jeune femme est graphiste de formation et diplomée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre en Belgique, d’où son appétence à valoriser en image la quasi totalité de ses chansons.
Ce morceau là, co-écrit avec Romain Bouteiller, est apparu à une période particulière de sa vie où elle était enceinte, et lui également attendait un enfant. On y parle donc ici de naissance, et de ce voyage vers l’inconnu. Du coup, inspirée également par la bande-dessinée Lupus de Frederik Peeters, l’idée du clip s’est naturellement orientée vers la science-fiction et ce voyage vers un monde onirique et mystérieux. Elle précise : “plutôt que d’imaginer une histoire au milieu de l’espace ou dans une soucoupe volante, je me suis vue comme une alien !”.
En collaboration avec des étudiants de l’École Duperré, de sublimes images où l’on y voit donc Simone maquillée et métamorphosée en extra-terrestre, tantôt déambulante dans les rues de Paris ornée d’un énorme œuf dans les mains, tantôt perchée sur un nuage fabriquée pour nous ensorceler des mouvements sinueux de ses bras. Comme Kaa du Livre de la Jungle le dit si bien : “Ayez confiance…” !
jean –Arrête de faire comme si
Si vous n’avez pas encore découvert jean, foncez ! Cet artiste, véritable diamant brut, se distingue par ses textes authentiques, sa voix unique et son style faussement désinvolte. Il revient un an après la sortie de Loop, avec Arrête de faire comme si un nouveau single accompagné de son clip.
L’identité de jean repose également sur ses mélodies singulièrement joyeuses et mélancoliques, qui font aujourd’hui partie intégrante de sa signature sonore. Originaire de Rouen, il a débuté à la guitare avant de se consacrer à l’écriture, un moyen pour lui de mettre en mots ses douleurs et ses moments sombres.
Pour son grand retour, Jean dévoile un clip visuellement magnifique. Sous l’œil de Kenza Barrah, le clip nous plonge dans une atmosphère sombre et oppressante, où la tension monte crescendo. On y découvre Jean suivant une femme intrigante dans les rues nocturnes, comme possédés par une force obscure. Mais au petit matin, après une nuit troublée, on se rend compte que Jean n’est peut-être pas le chasseur, mais finalement la proie.