La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite, on vous invite à découvrir la première partie de la 259ème sélection des clips de la semaine.

Suzane – Je t’accuse
Un raz-de-marée, une onde de choc, un manifeste : on vous parle bien sûr de ce monumental Je t’accuse que Suzane vient de dévoiler, déjà vu plus de 100 000 fois sur Youtube. Clin d’œil bien sûr au J’accuse de Zola, Je t’accuse de Suzane est un morceau fort, frontal, véritable uppercut dans lequel l’artiste révèle avoir subi des violences sexuelles et dénonce l’inaction de la justice.
« Ce projet est né d’un besoin vital : celui de dire. De ne plus se taire. » explique Suzane. Il exprime une colère libératrice, la sienne et celle de toutes les victimes. C’est aussi une main tendue pour les soutenir et porter leur parole. A plusieurs, on peut trouver la force de ne plus avoir peur, de ne plus avoir honte.
Le clip réalisé par Andréa Bescond est tout aussi frontal. Il met en scène Suzane, dont on perçoit d’abord l’extrême émotion et la fragilité dans les premières secondes. Puis elle reprend progressivement le pouvoir pour dénoncer et accuser, droit dans les yeux et le poing levé. La force du clip réside aussi dans sa dimension collective, en rassemblant anonymes et personnalités qui militent contre les violences sexistes et sexuelles, dont Caroline Darian, Charlotte Arnould, Catherine Ringer ou encore Muriel Robin.
A noter que tous les droits de ce morceau seront reversés à la Fondation des Femmes.
Je t’accuse est extrait du prochain album de Suzane. L’artiste entamera une tournée en France, en Suisse et en Belgique à partir du mois de novembre 2025.
Durand Jones & The Indications – Flower moon
Durand Jones & The Indications revient avec Flower Moon, nouvel extrait de leur 4e album Flowers annoncé le 27 juin prochain chez Dead Oceans. Fidèle à son ADN soul, le trio américain formé par Durand Jones, Aaron Frazer et Blake Rhein nous offre un morceau à l’élégante décontraction pour célébrer le plaisir de l’amour naissant. La bande son parfaite pour le retour des beaux jours !
Dans Flower moon, c’est Aaron Frazer, d’ordinaire à la batterie qui prend le micro et nous régale de sa voix douce et enveloppante. Le morceau infusé de disco et de funk est un condensé entre sophistication et nonchalance, aux sonorités organiques chaleureuses. Ça groove et on adore !
Pour accompagner le morceau, la vidéo réalisée par Alec Basse nous plonge dans l’ambiance romantique rétro d’une nuit américaine avec une série de plans collectifs et individuels des musiciens en train d’interpréter Flower moon. A l’image de leur musique, le clip apparaît comme faussement simple. Plus on regarde, plus les détails se dévoilent et démontrent le raffinement de Durand Jones & The Indications.
deuxstep – PERCER UN JOUR
On pourrait commencer, peut-être, par évoquer la description de la vidéo. Elle tient en deux mots écrits en minuscules : c’est perdu. Le titre ? PERCER UN JOUR. Ah ! Nous voilà bien embarrassés, et tout d’un coup enclins à voler au secours de deuxstep, ce duo ni tout à fait jazz ni tout à fait noise, mais sans aucun doute binôme du millième degré. Parce que, ça tombe bien, à la Face B, on aime le millième degré. Celui de cette musique inclassable, et puis aussi de ce clip, faussement désespéré et souvent auto-dérisoire. Parce que si percer un jour c’est perdu, comme on nous le répète de manière obsédante à travers le morceau, perdue n’est pas l’envie de faire, et pour nous, la joie d’écouter.
Et également de regarder : parce qu’il y a une private joke dans le clip de PERCER UN JOUR. Il faut croire qu’il s’agit d’un making of du clip précédent, sorti en février. TOUT EST FAIT POUR était une merveille réalisée par Antoine Mahier, et vous en trouverez ici l’envers du décor – trajets en métro parisien l’air songeur, soupe miso sur un sofa et pot de yaourt qu’on engloutit en semblant apercevoir l’abîme du monde. Mais aussi : chevaux dans la prairie qui jouxte le lieu de tournage, et un peu de chaleur amicale autour d’un cocktail. deuxstep, finalement, plus que du millième degré, c’est surtout une expérience cathartique. Un mélange de crise existentielle et d’improvisation mi jazz mi noise qui nous fait nous sentir moins seuls. Percer un jour ? Ça serait presque dommage. Mais qu’on s’y entende bien : on le leur souhaite quand même.
HOON – Simon Says
HOON, groupe australien aussi explosif que sincère, revient cette semaine avec « Simon Says », un single qui annonce avec perte et fracas la sortie de leur nouvel album prévue le 30 mai 2025 chez Idiotape Records. Premier extrait de l’attendu « Speed and Fatigue », le morceau donne clairement le ton : un disque brut, viscéral, sans compromis.
Produit par Jeremy Player au Shed Sound Laboratory et masterisé par Mikey Young, « Simon Says » incarne à lui seul la puissance sismique du groupe. HOON y condense rage, doutes et lucidité dans une tornade garage punk aux riffs acérés, rythmes martelants et chant quasi incantatoire. En somme, un uppercut sonore. Simon Says, et nous, on dit oui.
Mais de quoi parle exactement « Simon Says » ? Le morceau explore les répercussions du divorce sur le développement des jeunes, et plus largement, la construction de soi dans un contexte de chaos émotionnel. Il détourne le jeu enfantin en une injonction autoritaire et destructrice. On voulait parler de ce moment où l’on ne comprend plus les règles du jeu, quand la cellule familiale se fissure et qu’on doit grandir au milieu de ce tremblement de terre intime.
Le clip pousse encore plus loin cette tension, avec une narration à la fois métaphorique et poignante. Les personnages ? Une famille de dés, filmée à huis clos autour d’une table, sous une lumière rougeâtre façon chambre à UV, piégée dans un étau étouffant. On y suit la création d’un foyer, puis sa lente implosion, rongée par l’alcoolisme et l’addiction au jeu. Les adultes s’effacent derrière les verres, les cartes, les danses mécaniques, l’épuisement. L’enfant, lui, vacille entre joie enfantine et désillusion adolescente, témoin impuissant de cet effondrement. Le tout dans un ton à la fois satirique et bouleversant.
HOON partira en tournée européenne en juin 2025, avec un passage très attendu le 11 juin à l’Alimentation Générale à Paris, pour fêter en live la sortie de Speed and Fatigue.
Catastrophe – La proie et l’ombre
On attendait de leurs nouvelles avec une impatience grandissante. Catastrophe revient et nous annonce un album – leur troisième – pour la rentrée, toujours sur le label Tricatel de Bertrand Burgalat. Le morceau La proie et l’ombre, qu’ils viennent de partager, donnera non seulement le titre à leur nouvel opus, mais également celui qui l’ouvrira. Après avoir exploré les arcanes de la nuit avec La nuit est encore jeune [2018], nous avoir fait danser avec Gong [2020] rendant hommage aux comédies musicales, Catastrophe se réinvente encore, encore et encore.
Désormais resserré autour de son noyau historique (Blandine, Pierre, Arthur et Carol), Catastrophe apporte à leur composition des teintes plus graves et plus sombres. Contrairement à Gong où les couleurs explosaient, celles de La proie et l’ombre s’embrument du clair-obscur d’un camaïeu de gris. Le signe d’un monde que l’on ressent chaque jour moins innocent, où « stress » rime avec les « regards qui t’oppressent » ou les « moqueries que l’on t’adresse ».
La proie et l’ombre ausculte les inquiétudes naissantes de nos vies désormais hyper connectées. Nous devenons les proies de nos ombres. « Tu n’es que ce que tu chasses quoi que tu fasses ». Les lignes mélodiques sont devenues plus austères, plus minimalistes. L’ajout d’instruments à cordes (l’album est réalisé par Jérémie Arcache, violoncelliste à la sensibilité aiguisée – ex-Revolver, membre du collectif CODE et du duo Peur Bleue créé avec son frère Quentin) élargit le paysage musical, amenant une composante presque cinématographique.
On sent que les images seront au centre de la nouvelle évolution du projet. Carol s’en empare et les orchestre dans la vidéo illustrant la chanson. De son regard naît une succession de plans serrés mis en relief par des nappes de lumière oscillant entre ombre et clarté. Un champ contrechamp de nos intimités. Une forêt oppressante de laquelle on cherche, de peine et de misère, à s’extraire. « Tu n’es que ce que tu vises quoi que tu dises »
Late night drive home – She came for a sweet time
Avec She Came for a Sweet Time, Late Night Drive Home poursuit son exploration des dérives numériques avec une critique acerbe des relations modernes façonnées par les applications de rencontre. Second extrait de leur album à venir « As I Watch My Life Online » (prévu pour le 27 juin 2025 sous le label ANTI-), ce morceau met en musique le mal-être digital ambiant et s’attaque frontalement à l’illusion des connexions créées en ligne. Cette fois on zoome sur l’amour, la séduction et les relations via les applis de rencontre.
« La chanson parle des rencontres modernes, de la gratification immédiate que cultivent TikTok et Reels », confie le guitariste Juan ‘Ockz’ Vargas. « On fait défiler des centaines de profils en quelques minutes, l’amour devient du contenu. »
Cette critique sociale est renforcée par les paroles désabusées et percutantes qui traversent le morceau : « They’re just fiends for beautiful love… When you try try try to be alone sometimes… » Le groupe dépeint cette génération tiraillée entre un désir d’authenticité et une dépendance non seulement aux réseaux sociaux mais aux validations virtuelles.
Le chanteur Andre Portillo ajoute avec lucidité : « Ce qui devait être un remède devient une source d’instabilité mentale. Pourquoi se soucier d’une rencontre si une autre arrive demain ? ». Musicalement, le morceau s’ouvre sur un larsen de guitare électrique qui installe immédiatement une tension palpable. Les guitares saturées et l’ambiance hyper tendue servent parfaitement le propos, oscillant entre indie rock et atmosphère grunge. Le refrain répète comme un mantra « don’t let yourself go », invitant l’auditeur à ne pas se perdre dans cette spirale infernale de connexions superficielles. La conclusion frappe comme un rappel brutal à la réalité : « But you still got to work a ten hour shift after this. »
Réalisé par Juan Ockz Vargas, le clip vidéo amplifie visuellement le message du morceau et devient un miroir de ce chaos numerique. Clignotements, visages flous, distorsions et images superposées : le groupe y apparaît comme happé par un flux incessant d’informations. Cette mise en scène chaotique reflète parfaitement ce monde où l’on se noie dans les scrolls infinis, submergé par tant de contenu 24/24 qu’on ne distingue plus le vrai du faux, ni le moment où l’on devrait s’arrêter pour couper l’illusion et replonger dans la réalité.
« As I Watch My Life Online » s’annonce comme un manifeste nécessaire sur la dépendance aux réseaux sociaux, l’isolement numérique et la perte d’identité dans une époque où les relations réelles se confondent dangereusement avec des interactions virtuelles. Avec She Came for a Sweet Time, Late Night Drive Home nous livre une « critique du paysage numérique actuel, une mise en abyme de ce que c’est que grandir en ligne », comme le conclut Vargas. Un titre essentiel qui invite à réfléchir sur notre rapport aux technologies et aux autres dans cette ère d’hyperconnexion.
Chloé Antoniotti – Sakura
Direction les montagnes maintenant avec Chloé Antoniotti qui nous présente le deuxième single issue de son prochain album Bouquet II. Sakura, c’est son nom, nous emmène sur les pentes d’une montagne, nous rappelle la froideur de l’hiver alors que les beaux jours reviennent et que les cerisiers japonais dont le morceau tire son nom sont en fleurs. La musicienne nous emmène dans l’immensité et la glace, portant sur son épaule une branche magnifiquement fleurie pour aller la planter au milieu de cette plaine désertique. Les images sont absolument fabuleuses et nous portent à une admiration sur toute la durée du morceau. Le piano, progressivement rejoint par des notes de synthétiseur de plus en plus présentes, nous invite à une danse solitaire et introspective. C’est le genre de morceau qui s’écoute à l’abri du monde, pour se reposer et prendre du temps pour soi.
Curtis Harding – Where she goes
Curtis Harding signe son retour avec le single « There She Goes », son premier titre depuis l’album acclamé If Words Were Flowers (2021). Ce morceau marque une nouvelle étape dans la carrière de l’artiste américain, reconnu pour son style « slop soul » mêlant soul vintage, rock psychédélique et touches de garage. Avec « There She Goes », Harding explore des sonorités plus pop tout en conservant sa signature vocale expressive et profonde.
There She Goes est une ode poétique à la féminité idéalisée, comparant la femme à une rose, belle et épineuse. « C’est ma manière de décrire la beauté et la dualité de la Femme idéale », explique Harding. « Cette perspective est souvent mal comprise : sa force, sa résilience sont jugées au lieu d’être célébrées. Et pourtant, malgré les épreuves, elle continue de briller avec grâce. ». Une dualité résumée dans ces mots : « Every rose has its thorns / They’ll prick you when they’re torn / But it’s hard to deny the beauty. »
Musicalement, « There She Goes » s’inscrit dans une veine soul sophistiquée, fusionnant des éléments de R&B alternatif avec des touches de psychédélisme et de rock garage.La voix de Curtis Harding s’envole sur des arrangements mêlant guitares électriques, claviers et cordes, à la fois rétro nostalgique et résolument modernes.
Le clip de « There She Goes », réalisé par Michele Civetta, nous plonge dans un voyage visuel singulier, élégant et cinématographique. Tout débute dans un décor cosmique, façon émission rétro de science-fiction, où un narrateur annonce notre entrée dans la « Soul Dimension ». On atterrit ensuite dans un jardin luxuriant de Beverly Hills, cadre faussement idyllique où Curtis Harding vient signer un contrat mystérieux. Là, il croise une femme fascinante jouant au tennis : le jeu de regards s’installe, comme une rencontre écrite d’avance.
Puis, la réalité se déforme. Entre festivités stylisées, sourires figés et danses étranges, l’ambiance bascule dans une esthétique onirique, presque hallucinée. Le dernier tiers du clip s’embrase dans un délire psychédélique : flous visuels, masques inquiétants, créatures nocturnes… jusqu’à ce que les deux protagonistes se rejoignent dans une nuit peuplée d’ombres, main dans la main. Une sorte de Twilight Zone version soul. Le clip se referme sur le narrateur, comme pour mieux brouiller la frontière entre fiction et réalité, rêve ou déjà-vu.
Henri Bungert – Hiver à Paris
L’artiste Henri Bungert partage un nouveau titre, Hiver à Paris, après un an d’absence. Celui qui avait été repéré dans l’émission The Voice pour son grain de voix particulier composé ce morceau comme on écrirait une lettre. Il chante à la première personne à destination d’un amour passé. Se posant de multiples questions, qu’il accentue par des chœurs : « Comment tu l’imagines la vie sans moi ? Si Cupidon a choisi pour toi une autre cible, que le destin a choisi pour toi une autre ville, j’écrirai désormais les versets d’une autre bible ».
Par ce thème abordé, Hiver à Paris touche droit au cœur, aux émotions, sans pour autant être tire larmes. Henri Bungert réussit à trouver avec finesse l’équilibre entre la tendresse et lâcher-prise pour aborder la rupture amoureuse.
Cette lettre, on l’imagine écrit dans l’intimité d’un intérieur. Les réalisateurs et photographes Aveuglance et Lou Cohen – sous la direction artistique de Lily-Philippines – capturent le jeune musicien jouant de la guitare, à la fenêtre d’un immeuble. Un espace urbain qui rappelle à l’ultra moderne solitude et qui contraste avec la patte artistique d’Henri Bungert.
L’artiste convoque des grands espaces dans ses compositions artistiques. Pour Hiver à Paris, il s’accompagne d’une calebasse (Ibou) et d’une kora (Édouard Manga). Henri Bungert maîtrise avec justesse ses influences de musiques traditionnelles du monde sans tomber dans le folklorique ou l’artificiel. Une identité musicale qu’il se crée et qui semble plus que prometteuse.
Addison Rae – Headphones On
Fini TkTok, place à la musique. On pourrait se dire qu’il s’agit d’une énième pseudo artiste tant les réseaux sociaux regorgent de vides intellectuels. Ouf, il n’en est rien ici car Addison Rae est une personne besogneuse et simple à l’image de son clip Headphones On.
Pourtant on a ce cliché d’image de l’artiste pop sur son cheval, aux cheveux teintés roses, sur la plage. Mais il s’agit d’un univers parallèle où elle tente de s’échapper par le biais de la musique. L’esthétique de ce nouveau monde propose paysage se veut sur un bleu brumeux, loin du romantisme à l’américaine. La protégée de Charli XCX casse les codes en portant un top moulant Intmissimi au prix de 40€. On est loin des standards marketings et visuels dans ce milieu.
Headphones On, comme ses prédécesseurs marquent ce tournant plus mature dans l’évolution musicale d’Addison. Le titre hypnotique est un voyage trip hop, mielleux et fragile. Les basses se veulent douces et apaisantes, nous rappelant les vibrations de Massive Attack. Le premier album d’Addison Rae est prévue juste avant le début de l’été, soyez sur vos gardes !
Louis-Victor – Herr Vé
Vous penserez à m’apporter le rapport des chiffres du dernier trimestre asap? Louis-Victor s’adresse aujourd’hui aux petits despotes d’open space, ceux à qui le moindre petit morceau de pouvoir monte instantanément au cerveau et qui estiment ne pas avoir de comptes à rendre à leurs subalternes (ah non, c’est vrai, il doit dire “collaborateurs” depuis qu’une alerte RH a été remontée). Ceux qui sont à l’origine des burn-outs, des démissions en série et qui ne se remettent jamais en question. Si le monde du travail est aussi destructeur, ils y ont clairement leur part de responsabilité. Mais Louis-Victor prend les choses avec humour, des arrangements (et un accoutrement) qui sentent bon les années 80, à l’époque où on pouvait fumer dans les bureaux sans être emmerdé.
Meline Vlachos – Kano Traka
Elle incarne l’une des figures à suivre de la nouvelle scène méditerranéenne. Melina Vlachos partage Kano Traka. Tout un enjeu pour l’artiste connue pour ses featuring. Il s’agit de son premier morceau solo et produit. Un titre qui respecte ses promesses. La musicienne qui a grandi dans une famille d’artistes traditionnels grecs remodernise cet héritage. Avec Kano Traka, l’artiste conserve cette tradition de chant grec, assez nasal, des chœurs, qu’elle interprète avec une production dansante entre le laïko et le skidaliko, du musicien Doğan Poyraz. Quant au clip, on aperçoit des scènes de rues nocturnes aux couleurs chaudes, saisies par Eliott Lefeuvre, dans lesquelles la chanteuse danse.
pol – M. Aho
Ce 25 avril, pol dévoilait son premier album Cabinet de curiosité et avec lui, le clip M. Aho réalisé par Félix Pomerleau et Raphaël Laliberté-Desgagné. À la fois expressif et minimaliste, le vidéoclip de M. Aho fait l’éloge de la lenteur en tentant d’honorer toute la richesse qui s’y dissimule. Inspiré du courant dadaïste et du cinéma surréaliste, pol renoue avec le symbole de peinture (également exploité dans son premier clip Abat-jour), mais cette fois, il incarne le sujet peinturé en tant que modèle nu.
Particularité de ce clip, les sous-titres an anglais ne sont absolument pas la traduction des paroles, laissant place à une seconde histoire.