La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Sans plus attendre, la seconde partie de notre 259ème sélection des clips de la semaine.

Hélène Sio – Les ratures
Ce vendredi, Hélène Sio a enfin dévoilé son tout premier EP : Les ratures. Cinq morceaux où elle dévoile une véritable sensibilité et une façon de traiter la chanson française comme un style en mouvement permanent qui se doit d’être actuel tout en respectant le passé.
Le morceau éponyme en est la preuve. Ici, Hélène s’approprie l’exercice du piano-voix, s’amuse avec une voix qui joue avec les textures et les émotions et y insuffle certaines de ses obsessions (la présence des chœurs, une écriture hyper cinématographique, une production sobre mais moderne) pour nos offrir un grand moment de sensibilité, entre une sobriété d’apparence et un élan dramatique qui nous emporte.
Pour accompagner cette sortie, Hélène Sio passe sous la caméra de Jolan Péry qui met en image ce morceau cherchant à la fois la pureté du morceau et le bouillonnement et le chaos intérieur des sentiments de la musicienne.
On alterne donc entre des scènes au piano sur fond blanc et des moments plus oniriques où la jeune femme semble vouloir réinventer son réel, cherchant à apposer des éléments éparses qui l’obsède et la bouleverse.
Si on a un petit doute sur l’avenir d’Hélène Sio en tant que peintre, on peut dire qu’avec Les Ratures, la jeune femme propose un premier EP convaincant qu’on a hâte de découvrir sur scène.
Macha Gharibian – Naré Naré
La chanteuse d’origine arménienne Macha Gharibian partage un nouveau clip en animation, qui illustre Naré Naré, issu de son dernier album. Ce morceau sorti le 24 avril, date de la commémoration de Génocide du génocide arménien, appartient aux chants traditionnels de ce peuple.
Cette chanson d’amour dresse le portrait de Naré, une jeune femme vivant dans la montagne et que l’auteur originel compare à un cerf. Naré Naré convoque autant l’amour et la nature.
Pour sa version contemporaine, Macha Gharibian s’accompagne de son piano, de percussions et d’un chœur de femme donnant un aspect rugueux et organique à cette réinterprétation.
Côté illustration, l’artiste refait appel à Lucas Esteban qui avait réalisé son clip Survoler la lune. Il donne des teintes bleutées à Naré. L’artiste visuel la représente plongée dans une nuit bleutée, entre les montagnes et la neige. Un titre tout en poésie qui capture l’essence de la musique de Macha Gharibian, celle de l’exil et des racines.
Rau_Ze – Cinq minutes pile
Début mars, Rau_Ze débarquait enfin en France près d’un an après la sortie de leur premier album, Virer nos vies. Et autant dire que Rose et Félix ont fait leur petit buzz mérité, porté par une prestation toute à la fois intense et éclectique à La Maroquinerie. Depuis, ils ont trouvé un label et un tourneur en France et devrait donc rapidement venir nous donner des nouvelles.
Cette semaine, c’est avec un nouveau clip que Rau_Ze fait l’actualité. Porté par la voix de Rose et un pattern de batterie obsédant, Cinq minutes pile nous entraine dans une histoire d’amour qui se termine, un cœur qui se brise et qui cherche à se réparer. Entre force et tranquillité, le morceau nous offre un groove absolument parfait et une douceur toute relative lorsqu’on écoute les paroles et qu’on se plonge dans la petite noirceur du titre.
La vidéo d’Elizabeth Landry, hyper cinématographique, met parfaitement en image ce lien fort qui fait du mal et l’impossibilité pour cette histoire d’exister correctement. On suit donc deux amants à la recherche l’un de l’autre mais dont les chemins ne font que les éloigner de plus en plus, malgré la force des sentiments qui semblent les porter.
La nuit se traine et malgré l’envie, nos deux héros ne parviennent pas à se retrouver, jusqu’à abandonner définitivement, à la fois cette envie et cette relation qui semble les détruire.
Lors de leur passage français, on avait eu le plaisir d’échanger avec Rau_Ze, l’interview arrivera bientôt sur le site.
The Divine Comedy – Achilles
En 1915, le jeune soldat gallois Patrick Shaw-Stewart s’apprête à embarquer dans un navire en direction de l’Italie. Pris d’angoisses à l’approche de la reprise des combats, il écrit ce qui deviendra l’un des poèmes emblématique de la Première Guerre Mondiale. Dans « Achilles in the Trench », il décrit l’enfer des tranchées et cherche de la bravoure dans la figure du héros grec Achille.
Un siècle plus tard, Neil Hannon a.k.a The Divine Comedy découvre le poème au détour d’un article. Marqué instantanément par la force des mots, il ébauche une chanson inspirée par le poète, mort au combat en 1917.
Dix ans après sort Achilles, accompagné d’un clip éblouissant.Et tout ce que l’on peut dire, c’est que cela valait le coup d’attendre. Comme Shaw-Stewart, quoique dans un tout autre contexte, Neil Hannon expose sa peur de la mort et sonde son courage. À l’écran, de véritables tableaux vivants se succèdent, réalisés de main de maître par Raphaël Neal.
Avec Achilles, Hannon rend un hommage personnel à Shaw-Stewart et à travers lui, tous ceux qui vivent l’horreur des champs de bataille. Un morceau terriblement actuel, accompagné d’un clip à l’esthétique remarquable.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra attendre cinq mois avant la sortie de l’album Rainy Sunday Afternoon. La bonne, c’est qu’on aura au moins une chose de laquelle se réjouir à la fin de l’été
Gabriel Tur – Arrache
Gabriel Tur partage un nouvel extrait de son album concept Monade. Un disque qui se centre autour de l’histoire d’un chevalier coincé dans son armure. Face à lui-même, enfermé, il se pose des questions sur son identité, sa masculinité. Arrache, ce titre dévoilé est une invitation à la libération. Sur cette pop reconnaissable de l’artiste de la nouvelle scène française, il est question de transformation de soi pour ne plus ressembler “aux vipères, au vice caché”. L’écriture est musicale, tranchante. Dans le clip réalisé par Martin Schrepel, Gabriel Tur porte une armure et ère dans des paysages nocturnes et des grands espaces à la manière d’un Don Quichotte qui ne combattrait pas contre un mal extérieur mais plutôt intérieur
AKRIILA – post
Incarnant une nouvelle génération d’artistes sans complexes, la chilienne AKRIILA conjugue trap, pop alternative et ballades dans ses projets, explorant sans détour les thèmes de l’amour et de la sexualité. Son esthétique est immédiatement reconnaissable : une palette rouge et blanche, de longs cheveux orange flamboyants, des tenues soignées, une étoile en logo et un slogan “hot gays listen to AKRIILA”. Avec ce branding affirmé, elle s’impose à l’avant-garde d’une scène alternative hispanophone en pleine ébullition.
Après le succès de son premier projet epistolares l’été dernier, la jeune artiste prépare une version deluxe enrichie de trois nouveaux titres. post vient annoncer la couleur. Disponible pour l’instant uniquement sur YouTube, le morceau la dévoile dans une pièce aux murs-miroirs, baignée de ses teintes signature. Face caméra, AKRIILA revisite les tourments d’une ancienne relation avec la franchise et la sensibilité qui caractérisent son écriture.
Folamour – Ça Va Aller
On peut le dire, la situation du monde actuellement ne prête pas forcément à l’optimisme. On peut même dire que l’angoisse est tout à la fois globale et contagieuse et que les choses ne vont pas faire le mieux.
Heureusement, il nous reste la musique et Folamour est bien décidé à nous le rappeler. Le lyonnais est de retour cette semaine et transforme un mantra que l’on connait tous, ça va aller, en petite bombe électronique qui nous invite à danser, à relâcher la pression et à faire preuve de résilience.
Une progression musicale qui transforme les BPMs en pansements pour l’âme, qui fait fibrer et qui soigne. Avec ce morceau Folamour nous fait énormément de bien et insuffle ce petit truc qui connecte et uni, qui nous rappelle la force des émotions collectives et quoi de mieux que la musique comme vecteur de cette idée ?
Le réalisateur Rémi Pujol a bien compris le sens de ça va aller et nous offre un petit chemin vers le bonheur et l’apaisement. On alterne ainsi entre certains éléments sombres et des images en noir et blanc pour nous orienter vers quelque chose de plus lumineux, coloré et joyeux centré sur des visages souriants et des gens qui s’enlacent, se retrouvent et vivent ensemble.
Alors on se le dit, on se le répète et on finit par y croire : ça va aller, ça va aller.
Bad Bunny – BOKeTE
Pas de doute, 2025 appartient à Bad Bunny. Avec son album DeBí TIRAR MáS FOToS, le Portoricain domine l’année, tout en braquant les projecteurs sur sa ville d’origine et en dévoilant, une fois de plus, l’étendue de son talent musical brut. Cette semaine, il continue sur sa lancée en dévoilant le clip empreint de nostalgie de BOKeTE.
« BOKeTE », ce petit mot désignant un trou dans les routes de Porto Rico, devient sous la plume de Bad Bunny la métaphore d’un cœur cabossé par l’amour perdu.
Dans le clip, l’artiste erre dans une ville silencieuse, recréant seul les scènes d’une relation passée : diner à deux, balades sur le rivage, confidences nocturnes. Pourtant, l’absence est omniprésente. Une manière émouvante de dire que les souvenirs demeurent, mais que l’avenir, lui, doit se réinventer.
Chaque clip révèle l’esthétique travaillée et l’originalité dont Bad Bunny fait preuve pour donner vie, en images, au sublime projet DeBí TIRAR MáS FOToS.
Fort en studio, impressionnant sur scène et inspiré derrière la caméra, l’artiste prouve l’étendue de son talent. Il ne reste plus qu’à attendre l’annonce officielle d’une tournée mondiale pour clôturer en beauté un projet qui marquera durablement les esprits.
Lùlù – Pugni in Tasca
Lùlù est de retour cette semaine avec un nouveau single en attendant la sortie de leur premier album chez Howlin Banana Records.
Après deux singles en français, le groupe lyonnais garde la même énergie mais dévoile sa facette italienne avec Pugni in Tasca. Alors on va être tout à fait honnête, on ne comprend toujours rien à l’italien, mais un peu comme chez Ada Oda, l’énergie qui se dégage du morceau est assez parfaite pour se transmettre facilement et nous inviter à secouer la tête comme il se doit.
Un chant bien engagé, des chœurs discrets mais géniaux, des riffs de guitare endiablés et une batterie qui nous fracasse les oreilles, Pugni in Tasca a tout bon et fait énormément plaisir à nos oreilles.
Groupe a vocation très européenne, Lùlù a profité de sa tournée espagnole pour tourner le clip qui accompagne Pugni in Tasca. Des aventures dans des périphéries et des zones aussi désertes que dangereuses dans lesquelles on suit donc le chanteur de Lùlù qui finit par se faire piéger par une bande de voyous souriants et balancé dans une poubelle avant d’être enlevé et jeté au milieu de nulle part.
Une ambiance DIY et rigolote qui semble bien correspondre à l’énergie et aux envies de Lùlù.
Pour le reste, comme dit plus haut, on se donne rendez vous le 6 juin pour la sortie de leur premier album.
Ok Go – Love
Une vidéo de plusieurs minutes, en une seule prise sans aucune coupure, incluant des robots, des miroirs, divers objets et à peu près 350 occasions de tout foirer : testé et approuvé par OK Go.
Les quatre américains du groupe de pop rock indé OK Go sont revenus en ce mois d’avril 2025 avec leur cinquième album, And the Adjacent Possible, onze ans après le précédent. Un nouvel essai inventif, des compositions audacieuses et efficaces mais aussi nostalgiques, nous renvoyant une bonne décennie en arrière avec une pop indie pétillante et dansante.
OK Go nous a toujours habitués à des clips hyper travaillés, aux concepts tous plus originaux les uns que les autres. Leur dernier en date a nécessité des dizaines de téléphones synchronisés à la seconde près, jouant avec le mouvement, les symétries et effets visuels en tout genre. Cette fois-ci, la bande s’est surpassée pour leur nouveau titre, Love. Pas moins de 60 miroirs, 29 bras motorisés et 130 participants munis d’une organisation quasi militaire ont été nécessaires pour la réalisation de la vidéo. Pendant plusieurs mois (pour un seul clip!) l’équipe de production et le groupe ont créé des maquettes, effets visuels, costumes et chorégraphies uniques afin de nous transporter dans un univers coloré et magique. Love est une ode aux relations amoureuses et aux dimensions que ces sentiments peuvent ouvrir (représentées par les centaines de reflets des miroirs). Un peu cheesy, mais terriblement catchy !
Un clip hypnotisant et impressionnant de précision et de talent nous est offert par OK Go. La coordination et le travail colossal mené par toute l’équipe impose le respect. Un final en apothéose avec un Damian Kulash vêtu d’habits de lumière venant refléter le moindre éclat . On ressent la passion mise dans ce clip et la joie de le partager au monde : chapeau les artistes !
Pour en savoir plus sur la réalisation du clip, OK Go a également mis en ligne un making of qui révèlera – presque – tous les secrets de Love !
Floraison Tardive – AYOYE
Ce qu’il y a de bien avec Floraison Tardive, c’est que leur esthétique est toujours soignée; et leur nouveau clip AYOYE ne fait pas exception! Réalisé par Sébastien Charlebois-Chouinard et Maxence Dumouchel, on y retrouve le côté découpage propre à l’univers du band composé de Mimile, Tony Baitch et Tetro.
Découpage du texte, mais aussi découpage des images dans ce montage de six chapitres, mêlant couleur et noir et blanc, tantôt dans un chambre, tantôt dans les rues de Montréal ou encore en studio. AYOYE s’ajoute au portfolio déjà bien riche du groupe et on espère, annonce la sortie d’un prochain album!
Marina Satti – LOLA
Connaissez-vous Lola ? Peut-être pas. Mais Marina Satti, sûrement. L’artiste grecque revient avec le clip de Lola, extrait de son dernier album POP TOO, sorti ce vendredi. Celle qui a représenté la Grèce à l’Eurovision l’année dernière prend le personnage fictif de Lola comme alter-ego. Elle s’amuse de son passage au concours de chants, de ses comparaisons avec Rosalía ou encore sur son apparence de fille prétentieuse et superficielle.
Marina Satti envoie tout valser sur une musique travaillée. L’artiste diplômée de la prestigieuse école de musique Berklee réaffirme son identité musicale en conjuguant des rythmes de club (avec un refrain entraînant et entêtant qui répète avec obsession « Lola »), de la pop (avec une référence non dissimulée à Britney Spears) voire de l’hyper pop avec des sons glam qui se frotte au skiladiko (une version trash du laïko, une musique populaire grec qui modernise des airs traditionnels, que l’on connaît en France par Johan Papaconstantino).
A travers son clip, Marine Satti reprend les codes de la célébrité avec auto-dérision. FandFon réalise un clip à gros budget et grosse production. On y aperçoit la star grecque en top model, égérie de marque, invitée d’un late show, muse de peintre, idole harcelée par ses fans… de quoi donner le tournis autant que ce titre totalement addictif.
vice E roi – Fils de rien
Avec Fils de rien, vice E roi frappe fort. Dans un vizualizer toujours dans une ambiance médiévale qui est la particularité du duo originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Guillaume Lessard et Jayana Auger nous livre un cri du cœur, à la fois intime et universel, porté par une pop sombre et dépouillée. L’ombre d’un héritage refusé, mais la lumière d’une résilience en marche. Un deuxième extrait poignant en amont de l’EP à venir, prévu pour le 10 mai.
Samia – Carousel
Le voici enfin parmi nous : Bloodless, le troisième album de Samia est paru ce vendredi. Et si l’on confesse n’avoir pas encore eu le temps d’écrire notre chronique, on peut d’ores et déjà vous en recommander l’écoute. D’ailleurs, peut-être pourrait-elle commencer par cet ultime single, Carousel, dont le clip réalisé par Sarah Ritter est sorti ce mercredi. Samia y déambule dévêtue à la piscine, floutée toutefois partiellement – en cela la trouvera-t-on exactement comme dans ses chansons : brutalement honnête sans jamais devenir obscène. Elle marche sur le bord carrelé du bassin, et l’on écoute au même moment l’une des plus belles déclarations d’amour de l’album (« I’ve been rubbing together bramble/ I wanna witch my fire to your candle »).
Sauf que, sur ces entrefaites : un coup de tonnerre. À la déambulation solitaire se joint une faucheuse tout de noir vêtue, qui poursuit l’artiste à travers le complexe nautique vide. Faucheuse inquiétante, qui, une fois démasquée, se révèle n’être autre qu’un double de Samia. On tient là, de manière métaphorique, l’un des thèmes omniprésents à travers l’album : l’oubli de soi au profit de l’autre, le meurtre de soi au profit de l’autre. Mais, qui demanderez-vous, pourrait exiger pareil sacrifice ? Personne, ou plutôt : tout le monde. Parce que, pour Samia, c’est la société qui intime aux femmes de plaire, et souvent, de s’oublier pour le faire. On n’en dit pas plus pour ne pas divulgâcher la chronique à venir. On se contente de dire cela : Bloodless n’est pas loin d’être un chef d’oeuvre d’écriture, et il serait grand temps pour vous d’en entreprendre l’écoute. En commençant, peut-être, par Carousel.
Rest Up – Accutane
Si vous pensez à la crème du même nom en lisant le titre, vous n’aurez pas tort. Âmes sensibles s’abstenir. Dans le genre exploration, on se rappellera de Green Day période Insomniac qui nous avait balancé Geek stink breath – l’ado en vous se remémore ce clip bucco-dentaire – .
Les angevins de Rest Up sont bien décidés à donner une suite à leur EP It was summer paru il y a deux ans. C’est désormais le format album qui est attendu pour l’automne. Le chanteur du trio se fait charcuter pendant toute la durée du morceau, son visage se voit transformé en rôti, le dos boutonneux est frotté avec le côté vert de l’éponge, tout y passe.
Un morceau qui évoque le mal-être et le manque de confiance en soi, des sujets que l’on lierait à l’adolescence mais qui par les temps qui courent sont communs à plusieurs générations.
Le rythme est effréné, la guitare tranchante, les ingrédients sont mélangés à bon escient pour faire d’Accutane, un morceau très fort. Le prochain rendez-vous live à domicile aura lieu le 28 juin prochain, on vous recommande vivement aux amateurs du genre à se ramener !
Dog Park – Kaleidoscope
Il y a tout juste un an que Festina Lente, l’album des Dog Park voyait le jour. Un album que nous avions pris plaisir à écouter et à chroniquer ici. Le groupe célèbre cet anniversaire avec le clip de leur morceau Kaleidoscope. Le groupe nous emmène avec lui dans ses périples. Patchwork de lives, de déplacements, de scènes de vie finalement que l’on imagine filmées depuis un téléphone. Mis bout à bout, le clip renforce une dimension mélancolique au morceau jusqu’ici davantage prononcée sur d’autres pistes.
En toute simplicité, Dog Park nous ravive les bons souvenirs, nous rappelle que le printemps commence à se manifester et que se retrouver entre amis est toujours agréable.