Après avoir marqué les esprits en première partie de The Last Dinner Party et The Libertines, Luvcat a pris possession de La Maroquinerie ce 23 avril 2025, offrant un show incandescent entre glamour gothique, énergie théâtrale et mélancolie espiègle. La révélation britannique confirme haut la main son ascension fulgurante. Retour en images sur une performance envoûtante et viscérale, où chaque chanson a scellé une véritable connexion avec un public sous le charme, entre confidences intimes et éclats de folie pop.
Retrouvez également le travail d‘Alexia Arrizabalaga-Burns (sous le pseudo Troubleshooteur) sur son site et sur Instagram






Face à une Maroquinerie bondée, Luvcat n’a pas seulement joué : elle a hypnotisé. Née à Liverpool, forgée dans les pubs undergrounds de South London et les nuits électriques des clubs parisiens, Luvcat — alias Sophie Morgan — expose ses failles sans filtre, avec une sincérité désarmante. Inspirée par Tom Waits et The Cure (dont elle emprunte une part du nom et de l’âme), elle navigue entre chagrin et exubérance, entre confession intime et comédie dramatique. Son univers pop excentrique mêle l’intime à l’extravagance,
explorant avec espièglerie et mélancolie les complexités des relations modernes.









Drapée dans une robe blanche courte, collants résille, colliers de perles et escarpins, Luvcat attaque d’emblée avec « Lipstick », puis « Alien ». Tout au long du concert, elle alterne entre diva 60s, guitariste vulnérable et pianiste habitée. Elle devient occupante de chaque recoin de la scène avec une grâce féline. Sa voix, tantôt fragile, tantôt insolente, capte un public conquis, la touchant autant qu’elle le fait rire.
Au fil du show, des dessins, des petits cadeaux et des fleurs arrivent en parcimonie, ajoutant ainsi une touche de poésie. Chaque chanson est accueillie avec ferveur. « Matador » explose dans un chœur libérateur. « He’s My Man » vibre comme un cabaret noir déglingué. En live, elle dévoile ainsi « Love & Money », son dernier single du 14 février, alliant pop addictive et profondeur émotionnelle. Le concert se termine sur « Dinner @ Brasserie Zédel », où la Maroquinerie se transforme en boudoir décalé, dansant sur les ruines du romantisme.
À La Maroquinerie, Luvcat n’a pas seulement confirmé son statut d’étoile montante : elle a imposé sa marque avec panache. L’avenir lui appartient — et à ce rythme-là, c’est nous qui risquons de finir complètement luvstruck. Luvcat sera de retour cet été, notamment à Rock en Seine le 20 août.









Ainsi, retrouvez Luvcat sur Ainsi, retrouvez Luvcat sur Instragram ou en live.
Toujours plus d’interviews et de photos de concerts dans La Face B
Enfin, retrouvez les articles d‘Alexia Arrizabalaga-Burns dans La Face B