On a profité du passage de Michelle & Les Garçons au Biches Festival pour aller prendre de leurs nouvelles. On a parlé de leurs deux récents singles, de leur tournée québécoise qui s’annonçait, de l’importance du visuel et du futur à venir.
La Face B : Salut ! Comment ça va ?
Axel : Ben, ma foi, très bien.
Hugo : Oui, on est très heureux d’avoir ce petit crachin normand. Ça fait plaisir à voir.
Louise : Moi, j’ai une cystite, mais à part ça, ça va super.
LFB : La dernière fois, c’était son premier jour des règles. (rires)
Axel : À chaque fois qu’on sait qu’on est en interview avec vous, elle essaie d’avoir un truc.
Hugo : Mais les problèmes sont centralisés. (rires)
LFB : La dernière fois qu’on s’est vus, c’était il y a un an. Vous avez quand même pas mal tourné. Je me demandais comment vous l’avez vécue cette année, justement.
Axel : Waouh. (rires)
Hugo : Non, mais trop bien. On est trop contents. Effectivement, on a beaucoup tourné. La tournée 2023 était hyper fournie. Et là, ça nous a permis, début 2024, d’aller en studio et d’aller enregistrer plein de morceaux. On a fait un petit peu moins de concerts cette année. Mais en gros, sur un an, on a pu vivre un peu les deux trucs différents. La tournée avec beaucoup de dates et l’autre côté un peu moins de dates, beaucoup de créations, de compos, de studios. Donc, c’est deux facettes du métier qui sont hyper intéressantes.
Louise : C’était une année avec des belles dates. Moi, j’ai en mémoire la date au MaMa à Paris qui était vraiment chouette. Une date à Paris pour la Twin Vertigo Party qui était vraiment chouette aussi. Et le live, il a évolué un peu avec nous tout au long de l’année. Je dirais qu’il a un peu mûri depuis le début de l’année.
Axel : Oui, carrément. Et puis, des belles premières parties aussi en SMAC. On a pu partir vraiment plusieurs jours ensemble. Et c’est des trucs qu’on n’avait pas encore faits avec ce projet-là. Donc, ça nous a bien rapprochés. Et puis, ça a permis de jouer à fond ce premier EP. Et franchement, aussi de se rendre compte qu’il y a des gens qui avaient adhéré au projet. Moi, les trucs qui me faisaient bien plaisir, c’était de voir des gens qui chantaient certains titres. Et ça, ça fait vraiment plaisir. Sur des dates, même des fois quand tu es vraiment loin de chez toi et que tu as peut-être une ou deux personnes qui chantent des refrains, c’est cool.
LFB : C’est intéressant que tu parles du MaMa, parce que c’est vrai que pour moi, c’était un des plus gros concerts du festival. Il y avait énormément de monde. J’ai l’impression que contrairement à d’autres groupes, vous avez un peu en parallèle le fait d’avoir coché les cases de la découverte par les professionnels et en même temps d’avoir prouvé la découverte par le public.Ce qui n’est pas forcément toujours le cas.
Axel : C’est vrai. Il y avait un espèce de petit article sur nous que j’ai lu il n’y a pas longtemps, où il disait « Michelle & Les Garçons, le groupe déjà salué par les professionnels » ou un truc comme ça. Et ça m’a fait marrer, j’ai trouvé ça assez rigolo. Effectivement, le MaMa a permis ce truc-là d’avoir un double public/professionnel.
Hugo : C’est vrai que c’est exactement ça. Le MaMa, c’était la représentation du mix 50-50 pour moi de public et pro. Ça nous a un peu fait halluciner cette date. Parce qu’on est ressortis, on s’est dit « Putain, il y avait plein de potes ! » Et en même temps, on a eu des vrais retours pros, notamment cette date de ce soir, notre départ au Québec la semaine prochaine. Tout ça s’est gravité autour de cette date-là. Et il y avait toute notre team qui travaillait avec nous de près ou de loin. J’espère que je ne me suis pas fait chier dessus, parce que j’ai qu’une veste littéralement (rires).
LFB : Mais tu vois, c’est intéressant parce qu’il y a aussi des trucs comme le Crossroads, le fait d’avoir fait aussi le Fair. Il y a un peu l’étape organique du groupe qui se construit, mais en même temps, qui se construit aussi en parallèle sur le public. Et à travers le live aussi. D’ailleurs, tu parlais du studio, mais est-ce que justement le fait d’avoir énormément joué en live, ça a eu aussi une influence sur votre façon de voir votre musique et la façon de la composer ?
Louise : Oui, je pense que le live, c’est la base. En tout cas, à chaque fois, ça fait évoluer les morceaux.Et souvent, il y a des morceaux qu’on maquette, qu’on bosse en studio. Ensuite, on les rebosse, nous, en répét’. Et souvent, ils rebougent ensuite en studio. En fait, on les fait rebouger en studio. Et on se rend toujours compte qu’il y a une évolution dans les morceaux une fois qu’on les joue, qu’on les a dans les mains et dans le corps.
Hugo : Oui, carrément. Et puis, moi, j’avoue qu’autant pour Pierre et Simon, qui nous aident dans la créa, que pour nous, le fait d’avoir beaucoup joué, de s’être encore plus sentis, nous trois, en fait, on a de plus en plus affiné la direction artistique du groupe. Et moi, je sais que dans les maquettes que j’ai pu produire après, de mon côté, j’avais une vision un peu plus claire d’où on allait aller. Sur l’EP, il y a encore peut-être un peu de trucs très différents. Et là, je pense que sur ce qu’on prépare, on commence vraiment à affiner la suite. Et oui, ça a grave influencé le live après. Et puis, c’était plus facile aussi d’expliquer. Certains des gars nous ont vus aussi. Je pense que ça les a bien aidés aussi à nous aider à travailler les morceaux après.
LFB : Peut-être parce que si l’EP, c’était un projet où vous vous découvriez même vous ensemble et tu vois, comme tu disais tout à l’heure, de ne pas forcément avoir vécu ensemble et de trucs où finalement, Michelle & Les Garçons, avant, c’était peut-être trois personnes. Et là, c’est plus une entité globale, tu vois.
Hugo : Carrément. Mais en fait, c’est aussi ce que crée la tournée. C’est en fait toute la cohésion aussi d’équipe et de groupe où en fait, ça permet après, quand tu arrives en studio, que juste en un regard, tu sais, si la vibe est cool aussi. Enfin, ce que pense l’autre et tout ça. Donc, le live permet aussi ça. Au-delà du live, il y a tout le côté, la tournée, le fait de vivre ensemble, d’être sur la route, pas chez soi et de vivre ces moments-là.
Axel : Ouais, c’est ça. C’est vraiment tous les moments humains qu’on a vécus aussi à côté. Et puis, je pense aussi même vis-à-vis des textes. Je pense que Louise et moi, on a pu carrément mieux se trouver là, dans l’idée de créa, dans comment on sait fusionner pour avancer ensemble.
Louise : Disons que la tournée, elle nous a affûtés. En fait, on avait une direction artistique qu’on avait posée dès le début et qui était quand même assez claire pour nous au départ. Et la tournée, elle a permis vraiment de nous affûter. Le fait de passer beaucoup de temps ensemble, de se partager des trucs qu’on écoute et de bosser en parallèle en studio. Il y a un truc qui s’est fait où on a, je ne sais pas, comme si on s’était mis sur les mêmes rails tous les trois. Mais oui, comme tu disais, c’est devenu une entité solide et voilà.
LFB : Là, vous entamez un espèce de nouveau chapitre. C’est-à-dire que le premier titre que vous avez sorti au mois de mars, il était un peu dans la droite lignée de l’EP. Et je trouve que le titre qui est sorti cette semaine, il y a un truc quand même où tu sens qu’il y a un step au niveau de l’ambition, au niveau de la production, tout ça, qui prouve aussi l’évolution du projet. Un truc peut-être pas plus mainstream, mais un truc qui est quand même plus maîtrisé et qui a l’ambition d’aller chercher plus loin qu’une certaine zone de groupe indé.
Louise : Oui, c’est sûr qu’on a cette ambition-là en tout cas d’avancer, d’évoluer et de toujours se découvrir de nouvelles manières. Et comme depuis le début, on le dit, Michelle & Les Garçons, c’est genre un grand manoir où tu ouvres des portes. Et tout au long, depuis le début de la vie du groupe, on ouvre des nouvelles portes et on se découvre et on présente des nouvelles choses au public.
Hugo: En même temps, ce qui est rigolo, c’est que Sion-sur-l’Océan, on l’a composé quasiment dans les premiers morceaux et on l’avait enregistré aussi en même temps que l’EP. Et en fait, on l’a réservé pour plus tard parce que justement, on voyait aussi que ce morceau-là avait une vibe un peu plus solaire, un peu plus summer. On s’est dit celui-là, en fait, on peut le garder pour plus tard, il aura vraiment sa place. Mais oui, c’est marrant, c’est un truc qu’on n’avait pas trop tilté mais qui vient petit à petit.
Axel: Oui, puis pour rebondir sur ce que tu disais sur les ambitions, on ne s’est pas trop mis de limite. C’est surtout ça, on s’est dit qu’en fait, on fait des tracks, on voit ce que ça donne. La patte indé, je pense qu’elle restera toujours parce que je pense qu’on a envie de faire ça, on a envie qu’il y ait toujours une énergie rock et qu’on n’ira pas vers du mainstream ou over mainstream.
Hugo: Puis on ne sait pas faire. (rires)
Axel: Naturellement, on ne le fait pas.
Louise : Je crois que ça nous touche pas.
Axel: Et même quand on a pu le faire, je sais que dans des maquettes, on a sorti des trucs, des voix over variété et qui ont été complètement retournés et qui sont devenus des morceaux indés très jolis, très posés et tout ça (rires). Mais on ne se met pas trop de limite. C’est juste que, bon, voilà.
LFB : Comme tu disais, il y a aussi le fait de travailler avec d’autres personnes qui vous aident aussi à driver votre idée et puis vous n’êtes pas tombés sur les plus manchots du game, on va dire. Tu vois, avec Pierre et Simon, ils ont une vision très claire, mais ils laissent aussi respirer, vivre les groupes avec qui ils travaillent.
Louise : Ouais, en fait, ce qui est trop intéressant, c’est qu’eux, ils ont une expérience de groupe à la base. Ils ont travaillé comme ça depuis le début et ils ont complètement capté qu’en effet, on était une entité commune, tous les trois, Michelle & Les Garçons et que c’était différent d’un projet solo. Et c’était une manière de travailler qui devait laisser la liberté aux groupes et à l’artistique.
Axel : Et puis on a un peu la même histoire de la musique.
LFB : Je trouve que l’aspect visuel, il évolue aussi vachement. Tu vois, au niveau des teintes de couleurs, je trouve que là, il y a une espèce de recherche de la prédominance du rouge sur les deux premiers titres que vous avez sortis, qui est aussi évolutif et qui montre aussi le « changement » de chapitre, qui va aussi sur le visuel.
Louise : Je pense que comme le son évolue, l’image aussi, et ça a toujours été un point hyper important pour nous, qu’il y ait une image et une direction visuelle hyper présente et affutée, encore une fois. Et l’un va avec l’autre.
Axel: Ouais, grave, c’est ça, c’est qu’on voulait vraiment passer à un autre cap, donc c’est un peu tombé sous le sens de proposer autre chose. Et ça nous faisait marrer aussi, je crois, le rouge. Parce que c’est un peu risqué, je trouve, d’aller sur du rouge. Et j’avoue que moi, les premières fois qu’on a discuté, je me suis dit « ah ouais à voir… » Et ce petit mix avec ce bleu essence et tout ça, et je sais pas, je trouve que… Enfin là avec le recul, j’adore vraiment cet univers. Et c’est vrai que le rouge, ça peut être… Ce n’est pas forcément les couleurs qu’il y avait à fond, quoi, là en ce moment…
Louise : Non mais en fait, ça se fait souvent, c’est assez naturel. Je ne sais pas, on va dans un magasin de tissus au fond des Pays de la Loire, on voit un morceau de tissu qui nous plaît, on le prend pour un décor, parce que le clip c’est dans deux jours. (rires)
On l’achète, on se dit « bon bah vas-y 200 balles pour ce morceau de tissu qu’on trouve magnifique, on l’utilise pour tout le fond du clip » et en fait on se dit « ah bah attends, on a aussi commandé des cœurs qu’on va bomber en rouge », et les clips, ils nous aident aussi je pense à rebondir dans la création du visuel. Tout n’est pas millimétré, en fait il y a des choses qui se font de manière très organique et très naturelle avec l’équipe qu’on a et nous qui allons acheter des trucs. On est allés dans un magasin de bricolage on a trouvé des tuyaux d’isolation, puis ça m’a fait une robe le jour-même du clip et on n’avait pas imaginé ça. C’est des trucs qui se définissent…
LFB : Typiquement le clip que vous avez fait avec Benjamin (Stav ndlr), c’est pareil, il y a un truc à la fois assez DIY mais qui est aussi très affirmé visuellement et très en relation avec ce que la chanson raconte.
Hugo : Ça encore une fois justement on devait le tourner normalement à Sion-sur-l’océan, à la mer, et en fait deux jours avant on voit qu’il pleut on annule et on trouve un studio sur Angers et on tourne en studio. Benjamin, Stav, il réécrit un peu le truc, et pareil c’est fait un peu avec du bricolage.
Louise : Axel il est allé acheter des sacs de sable le matin même… (rires)
Axel : A Leroy Merlin, le temps de taper une bise à ma mère qui bossait… (rires)
Louise : Et puis moi j’ai fait les queues de sirène pareil la semaine d’avant…
Axel : En fait ce qu’on aime bien c’est que je pense qu’on a un peu plus affirmé qu’il y a peut-être un an, ça c’est des discussions qu’on a eues quand même en interne, et parce qu’on a aussi rencontré des pros qui nous ont dit d’aller là-dedans et on valide un peu leur avis quoi, c’était de vraiment construire l’histoire de cette entité et chaque clip ou chaque vidéo qu’on a pu sortir, ça a été un peu pensé comme ça. De nous retrouver nous, Hugo et moi, dans des personnages à chaque fois différents, on se dit ok mais qui vont être dans le prochain clip, là on est simplement des queues de sirène, on voit pas nos visages parce qu’on a aussi vu les prémices de Michelle & Les Garçons, là on est en train de penser la suite, on sera encore dans d’autres rôles etc. On aime bien se dire ça, qu’on a été des sortes d’avatars dans Gris Bleu, qu’on a été des grooms dans Bizarre, là on était des serveurs de boules de bowling dans Revoir le Monde, tout ce truc-là, qu’on essaie de creuser.
Louise : Ouais, qui se développe en même temps que le projet se développe, et c’est plein de discussions qu’on a ensemble, où on s’imagine qui sont les garçons, qui est Michelle, et comment ces trois personnages évoluent ensemble en parallèle de nous dans nos vies, et là il y a les trois comparses qui sont ensemble et qui ont plein d’aventures quoi.
LFB : Pour revenir sur le live, vous partez lundi pour une tournée au Québec, ça représente quoi pour vous justement d’exporter là vraiment beaucoup plus loin votre musique et votre projet ?
Axel : Hugo, il est fan du Québec.
Hugo : Oui, moi j’y suis allé beaucoup de fois, on y a même un petit peu habité avec Louise. J’ai vraiment une histoire d’amour avec le Québec, donc je suis trop content qu’on parte s’exporter là-bas, d’autant plus que c’est un pays où ça parle français, d’autant plus facile pour les gens de comprendre, moi j’ai toujours ce truc, si tu parles étranger et que tu vas dans un pays anglo-saxon mais que tu chantes en français, il y a toujours ce truc où tu te dis putain, quand tu écris des textes et tout, qu’il y a un vrai sens et que tu as envie de parler de choses, c’est plus compliqué de faire passer le message, là en l’occurrence ça va être plutôt facile, mais c’est hyper intéressant, c’est fou de pouvoir le faire via ton métier, de pouvoir voyager comme ça.
Louise : Moi j’ai un peu l’impression que le fait d’aller au Québec, nous on y est allés il y a six ans je crois, on n’avait pas du tout commencé le groupe et on s’était dit avec Axel et Hugo, nous on part au Québec, et quand on revient on essaie de faire des répét’ pour monter un groupe.
On est partis au Québec pendant six mois vivre là-bas, on a atterri dans la coloc d’un musicien à Montréal et ce musicien il avait un instrument qui est un omnicord qu’on a aujourd’hui sur scène, et en fait j’ai l’impression que c’était un peu le début, les prémices, le bébé de Michelle & Les Garçons, on a découvert cet instrument.
Hugo il l’a acheté, ensuite il l’a fait venir en France, quand on est revenus l’omnicord était arrivé, on a commencé les répét’, et moi je me souviens très bien d’avoir des discussions avec Miles, ce musicien chez qui on logeait, qui a un groupe qui s’appelle Elephant Stone, qui joue dans plein de groupes, qui joue dans plein de groupes à Montréal, qui est batteur, et je me rappelle lui dire « mais moi j’ai trop envie de faire de la musique » et on va essayer de répéter des trucs, quand on va rentrer il m’a dit « mais faites un groupe ensemble, ça va être super » et là on est partis avec ce projet-là, et en fait on revient au Québec, et le projet il existe, et on va jouer aux Francos de Montréal, c’est hyper émouvant, c’est une boucle qui est faite.
LFB : Et puis en plus tourner aussi en dehors, il n’y a pas que Montréal pour le coup, c’est ça qui est intéressant aussi, il y a Gatineau, il y a Québec…
Axel : Non mais c’est sûr, moi je n’y suis pas allé, mais j’ai hâte (rires). Moi je suis juste content de me dire que c’est en français (rires).
Je suis content aussi parce que la dernière fois que je suis parti de l’autre côté de l’Atlantique, c’était il y a 10 ans avec mes parents, j’étais à New York et tout, et là ils ont dit 10 ans après « tiens on va se refaire des vacances à New York », et je leur ai dit « bah normalement je devrais jouer à Montréal », ils m’ont fait « bah bouge pas, on va y aller aussi » et donc c’est très drôle d’y retourner 10 ans après, et de découvrir le Québec.
LFB : Est-ce que vous avez des plans de chercher des gens avec qui collaborer sur place, est-ce qu’il y a des gens de la scène québécoise avec qui vous aimeriez bosser ?
Hugo :Oui j’imagine.
Louise : évidemment.
Axel : Ah ouais, vas-y, qui ?
Hugo : Non mais j’avoue, les Louanges, ça serait bien lourd, après il faut que ça corresponde aussi à Michelle & Les Garçons, parce qu’il y a plein de trucs qu’on kiffe là-bas, mais bon…
Louise : Un featuring avec Lydia Képinski, on adorerait.
Axel: Incroyable. Non mais il y a même ALIAS qui nous prête un peu de matos aussi, pour qu’on puisse jouer là-bas, enfin voilà.
Hugo : Non mais il y a plein de gens qu’on va croiser j’imagine, après il n’y a pas de collab en perspective forcément.
Louise : Mais c’est une première rencontre.
Axel : Un premier date.
LFB : avec deux singles qui sont déjà sortis, c’est quoi les plans pour Michelle et les garçons à la rentrée ?
Hugo : Et bien à la rentrée, on aimerait bien avoir un nouveau single, et puis préparer d’autres… Là cet été en gros, on va essayer de préparer des visuels pour ce single.
Louise : C’est ça à la rentrée, puis à priori on part en Roumanie aussi à la rentrée, donc c’est un peu l’actu.
Axel : Là l’idée c’est de sortir les singles petit à petit, avant de savoir sur quelle forme un featuring s’engage, mais pour l’instant c’est le prochain single, je pense que c’est pas trop dit en Octobre. Il n’y a pas de date.
Louise : Donc il y aura un nouveau single et des nouveaux visuels. Ouais, ça c’est sûr. Et on a hâte !
Axel : Dans une nouvelle… je ne sais pas comment dire…
Louise : Époque.
Axel : Époque ! Une nouvelle époque. Si on y arrive. Si on y arrive, ouais.