Le cinqtuor Rallye joue au festival MaMA dans quelques jours. L’occasion de rencontrer un groupe aux influences nostalgiques et électroniques.
L’identité du groupe se reconnaît par ses influences – ou plutôt ses souvenirs – de la fin des années 1990 et le début des années 2000. Stan, Léo, Baptiste, Greg et Hugo se rappellent aussi du rock psychédélique qu’ils écoutaient adolescent. Rallye nous explique ainsi faire la conjonction entre l’univers internet et DIY de ces décennies, à travers leurs EP.
La Face B : Quand on pense à votre projet, on pense tout de suite à la culture du web. Est-ce que vous considérer faire de la « musique internet » ?
Baptiste : La culture web nous inspire beaucoup.
Stan : Après c’est aussi dans notre manière de composer. On fait du rock sur ordinateur, c’est-à-dire qu’on compose qu’avec du digital. On utilise des plug-in, des logiciels. Notre musique c’est un peu du bidouillage sur internet.
LFB : Cette culture internet se retranscrit aussi dans votre univers graphique. Comment l’avez vous construit ?
Baptiste : On vient tous de l’image. Nos études étaient respectivement dans le cinéma, l’animation 3D ou encore le graphisme. Alors, ça peut nous arriver de réaliser nos propres clips.
Stan : On fait aussi appel à des amis, qui font pratiquement parti du projet. Parfois, on se pose ensemble pour brainstormer pendant des heures ! Et il y a des pépites qui en sorte. C’est comme ça qu’on a eu l’idée de carrément partir à Madrid faire un clip. Dans cheval 2_3, on jouait des stars que des paparazzis traquaient.
LFB : Justement, quel est votre processus créatif ?
Baptiste : C’est un peu comme un puzzle, on travaille de manière assez bordélique.
Stan : Ca ressemble un peu à un cadavre exquis. Parfois on est deux à composer, à mixer une bout d’un morceau. Quand on part en pause, on se rend compte que d’autres membres du groupe ont rajouter des trucs… Alors le résultat est très chouette !
LFB : Et vos influences ?
Baptiste : Les influences sont nombreuses comme l’amour, la soleil, les fleurs et beaucoup de rock anglosaxon ! On ressent beaucoup de rock psychédélique dans nos EP, notamment dans l’Âge d’or.
Rallye : Phoenix, Foals, Vampire weekend, mais après on s’est ouvert à l’électronique, à la pop méga mainstream comme Justin Bieber.
LFB : Est-ce que vous avez une salle de rêve et qui prendriez vous en première partie ?
Rallye : Pas mal de salles aux Etats-Unis. En France, on aimerait bien aller jouer à la Cigale ou à l’Olympia, car c’est quand même archi classe. Pour les premières parties, on aime bien s’amuser. Une fois, on a fait venir un copain qui s’est reconverti dans le yoga. Sa première partie c’était une grande méditation, alors le public a commencé à chanter un grand « aum » en cœur.
LFB : Puisque vous êtes d’humeur blagueuse, avez-vous une blague pour conclure l’interview ?
Greg : Qu’est qu’un canife ? Un fetit fien !