ADN #926 : Mad Rey

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Alors qu’il dévoile aujourd’hui son nouveau projet, Please don’t Wait, le producteur Mad Rey nous parle aujourd’hui de ses influences musicales.

Mobb DeepShook Ones

Mad Rey : Ce classique résume mes années lycées et post-bac. C’est l’apparition du rap us et du beat au sens réel dans ma vie de jeune. Animé par la passion du graffiti, la musique prend une place importante à partir du lycée avec mes amis. Le hip-hop plus globalement mais sans le dire bien entendu.
Dès lors que je découvre ce morceau et la discographie entière de ce groupe new-yorkais, (en plus de mes découvertes de J Dilla, ou RZA…) je me mets à composer un, deux ou trois beats par jour sur mon premier PC. Mes amis peuvent attester.
Jusqu’au jour où l’ancienne manageuse du rappeur Guizmo m’a contacté, ils sont alors passés chez ma mère à Pigalle et sont repartis avec deux productions, Guizmo et Alcool et Bedo. Je les remercie encore aujourd’hui.

Havoc meilleur beatmaker new-yorkais de l’époque 90. Big s/o Benito K, lmb.

Nami Shimada – Sunshower

Mad Rey : Il y’a longtemps à Bruxelles avec des amis nous passions du bon temps. Et je fis la rencontre d’un artiste, producteur de musique talentueux : V900.
Un soir il a mit ce morceau, je ne l’avais pas noté sur le moment. On l’a zappé pendant dix ans, puis j’ai retrouvé le vinyle récemment au magasin Yoyaku à Paris. J’ai acheté trois copies et l’écoute régulièrement.
Je ne comprend malheureusement pas le japonais mais cette chanson me semble intemporelle. Elle transporte et accompagne parfaitement quelques déplacements.

S/o V900, lov u.

Massive Attack – Three

Mad Rey : J’ai découvert la musique de Massive Attack sur l’album Protection, la chanson numéro 3 : Three. Interprétée par Nicolette. Le morceau est soyeux et m’a profondément touché quand j’avais treize ans. Il a accompagné mes rencontres musicales d’adolescents dont le triphop monumental. Il m’a transporté et donné envie de créer de la musique avec des émotions. Ce que j’ai commencé dès lors qu’un ordinateur a fait son arrivée chez ma mère. 

S/o Anne Krouk

Oko Ebombo – Diamond

Mad Rey : En parlant d’émotions, c’est le dernier morceau du premier album d’Oko Ebombo sorti en 2023. Tout l’album est classique, et cette chanson a quelque chose de transcendant. Elle clos l’album en s’adressant à « You », nouant une relation – infinie – et métaphorique avec l’auditeur·ice. L’artiste remercie et rend grâce : You are a diamond

Jovonn & DJ DeepBack in the dark 

Mad Rey : Je découvre ce morceau sur une compilation qui s’appelle House not House / Groove anthology. C’est ma rencontre avec la deep house à treize ans (après avoir découvert Daft Punk, Benny Benassi et les compilations Halloween Techno Party des années 2002).
Un ancien ami de la famille qui aimait la musique et qui m’appréciait amenait des CD de sa collection chez ma mère dont Dr Dre et cette compilation de deep house à l’ancienne un peu cheesy. Ce morceau m’a eu quand je l’ai entendu. Je l’ai retrouvé en vinyle plus tard quand j’ai commencé à mixer vers 19-20 ans. Depuis je le mixe régulièrement en soirée car c’est un classique. Il me ramène à mon adolescence pour ma part, quand je découvrais des folies. 

S/o D.KO Records 

Découvrir Mad Rey :

Pour découvrir plus d’ADN’s, c’est par ici.

Laisser un commentaire