« Trois accords et la vérité » disait le singer songwriter Harlan Howard pour définir la musique country qui lui était chère. Les accords et la vérité de Phosphorescent, alias Matthew Houck, héritier en bout de chaîne d’une longue tradition de cow-boys mélancoliques américains, ont traversé bien des couleurs à travers les années. Une des figures du renouveau folk et country au milieu des années 2000, ses chansons se sont naguère parées de performances vocales polyphoniques, se sont orientées autour de la guitare, d’abord acoustique, puis électrique, avant de faire leur place aux synthétiseurs. Mais la recette, elle, est toujours restée fidèle à l’éthos de la country music. Et, cette fois plus que jamais, elle touche.