La musique, ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite, la première partie de notre 240ème sélection.
november ultra – sunflower ’24
Le mois de novembre touche à sa fin et il y a bien quelque chose qu’on attendait avec impatience : le petit cadeau annuel de november ultra.
Et la missive musicale est finalement arrivée tout droit dans la boite aux lettres de nos cœurs. Elle se nomme postcard season et se compose de deux morceaux : sunflower ’24 et blue door. Signe évident du destin, ces deux morceaux sont arrivés dans nos vies un jour de grand froid, histoire de nous réchauffer l’âme comme il se doit.
Car elle est là toute l’histoire qui noue lie à Nova : une magie qui opère en permanence, comme des petits bouts de bois rajouter au feu pour maintenir la flamme et la chaleur. Comme elle le dit si bien dans son morceau, les cœurs se réparent et de nouveaux souvenirs se glissent dans nos esprits. (et c’est effectivement très précieux)
Ainsi, on ne se lasse jamais de ce minimalisme précieux, de cette voix formidable et toujours si juste dans ce qu’elle raconte, faisant de la musique de november ultra un trésor qu’on n’arrêtera jamais de chérir.
Pour l’accompagner, c’est manou millon qui se glisse derrière la caméra, nous transportant dans une une réalité qu’on pourrait croire parallèle mais qui existe définitivement. Entre les références à un cinéma douceur qui nous fait énormément de bien, des clins d’œils à l’univers que Nova a construit et qu’elle nous partage (le tricot, la pâte à sel, les moomins …), le tout filmé dans une Normandie où le soleil et l’automne se donne rendez-vous pour sublimer le tout.
On suit Nova dans ce cocon de légèreté filmé de la manière délicate et on laisse le temps d’un moment l’anxiété et la violence du quotidien de côté. Tout ça, c’est un peu la mélodie du bonheur et on ne voudrait pas qu’elle s’arrête.
Encore une fois, merci Nova.
Fat Dog – Peace Song
Petite surprise de fin d’année : Après avoir dévoilé un excellent premier album, le bien-nommé WOOF dont on vous parlait par ici, les anglais de Fat Dog ont décidé de battre le fer tant qu’il était chaud et reviennent cette semaine avec, la toute aussi bien-nommée, Peace Song.
Déjà découverte en live, Peace Song est un morceau dansant mais beaucoup plus apaisé et moins chaotique que ce que la bande de Joe Love a pu nous proposer jusqu’ici. Une petite bulle lumineuse dans un océan de chaos qui nous invite à faire la paix avec le monde et avec soi même, tout en dansant une pinte de bière à la main.
Un morceau qui prouve aussi toute l’intelligence mélodique et harmonique de Fat Dog et sa capacité à muter en permanence pour notre plus grand bonheur (qui aurait imaginé entendre un chœur d’enfants chez Fat Dog ?)
Et comme souvent, le bonheur arrive en double puisque Peace Song s’accompagne d’un clip absolument dingo de James Ogram. Comme souvent, le réel se mêle au sur-réalisme et on nous entraine ici à la rencontre d’un Extra-Terrestre immigré en Angleterre. On voit à la fois le rejet et l’inquiétude dans le visage des gens, la surprise aussi.
Et puis le clip bascule alors qu’un méchant chien géant débarque sur Terre avec l’intention de tout détruire. On se retrouve alors balançait en plein film de Kaiju (mais si vous savez, Godzilla, Pacific Rim …) entre animation et prise de vue réelle. Notre personnage se transforme alors en héros, bottant les fesses du chien destructeur pour finalement retrouver sa place dans son pub, désormais en paix complète avec le monde et ceux qui l’entourent.
Un joli comte de Noël qu’on vous invite à regarder en boucle, toute ressemblance avec la haine et la politique migratoire des paix occidentaux ne pouvant être fortuite.
Pour le reste, si vous voulez en savoir plus sur Fat Dog, notre interview est à retrouver ici.
Marie Davidson – Sexy Clown
La fin d’année se profile et si on pense évidemment aux meilleurs albums de 2024, notre regard et nos oreilles se portent déjà vers ce qui nous attend en 2025. Et à ce petit jeu, l’arrivée du nouvel album de Marie Davidson ne fait que susciter chaque jour un peu plus d’excitation.
Accompagnée par Soulwax et son camarade Pierre Guerineau, la Montréalaise annonce cette semaine l’arrivée de City Of Clowns pour le dernier jour de février et en profite pour dévoiler en même temps Sexy Clown.
Et autant le dire franchement, Sexy Clown est un morceau clairement imparable. Un chant distancié entre grande franchise et une ironie bien sentie, accompagné par une production à la fois froide et électronique mais qui n’oublie jamais d’incorporer des éléments pops.
Le tout est une petite bombe faite pour faire danser les masses dans tous types de clubs, du maistream au plus underground. C’est la grande qualité de la musique de Marie Davidson : proposer une musique exigeante dans sa conception mais totalement accessible dans son écoute.
Pour l’accompagner, Davidson nous offre une vidéo à l’esthétique DIY qui nous entraine dans une ville chère à son cœur : Milan.
À la manière d’une caméra embarquée, on explore alors la partie cachée de la grande ville italienne, des endroits undergrounds où la créativité et la folie sont totalement libres d’être exprimée. Des endroits où chacun se sent libre d’exprimer ce qu’il est vraiment et de libérer le petit clown qu’ils portent en eux. Un grand moment de libération qui se fait sur des beats puissants et addictifs.
Vivement février.
Franz Ferdinand – Night Or Day
Franz Ferdinand continue cette semaine de préparer l’arrivée de The Human Fear qui s’annonce comme le premier grand rendez vous de 2025 avec une sortie prévue le 10 janvier prochain.
Après Audacious, le groupe écossais dévoile cette semaine Night Or Day, un morceau qui nous pousse une nouvelle fois à vivre pleinement l’existence, à profiter de chaque instant et à se servir des embûches placées ici et là pour devenir plus fort et danser quoi qu’il en coûte, de jour comme de nuit.
Malin, le morceau reprend pleinement l’ADN bien connu de la musique de Franz Ferdinand mais le modifie légèrement, préférant ici des sonorités de piano à une guitare qui aurait été plus frontale, ajoutant ici des sonorités étranges de synthétiseur pour donner un morceau qui prend au corps et continue d’offrir à Franz Ferdinand une âme de groupe et un son organique qui fait beaucoup de bien.
Pour accompagner le morceau, le quintette a fait pleinement confiance à la réalisatrice Rianne White qui a transformé le morceau en petit monde horrifique aux ambiances très 50’s.
Une vidéo en noir et blanc tournée en 16 mm qui appelle à elle tout un pan du cinéma. On plonge ainsi dans une maison étrange où vivent les musiciens de Franz Ferdinand.
La vidéo semble aussi vouloir nous perdre, comme si les images n’étaient que la retranscription visuelle de l’esprit hanté d’Alex Kapranos. Un jeu étrange se joue alors devant nos yeux, entre la présence, presque inquiétant, du leader et ces images qui nous transportent ailleurs, dans un rêve un brin baroque qui s’offre un véritable cachet visuel.
Pour le reste, la tournée de Franz Ferdinand passera en février par une Cigale déjà complète mais on se doute bien que le groupe passera aussi par nombre de festivals cet été à travers la France, la relation des écossais avec la France étant on ne peut plus spéciale.
Patrick Watson & november ultra – Silencio
En octobre, Patrick Watson et november ultra nous prenaient par surprise en nous offrant une collaboration qu’on n’aurait pas espéré et dont on ne peut plus se passer désormais : Silencio.
Silencio, c’est deux histoires parallèles qui se mêlent, des voix qui disparaissent pendant un instant et qui font naitre des histoires et des questionnements, des vies qui évoluent, des épiphanies aussi. Ce morceau c’est la rencontre de deux âmes uniques pour un instant de beauté collectif.
On écoute et on pleure, on se répare aussi. Silencio est un morceau qui a sans doute soigné ses auteurs mais qui, fatalement, finit par soigner un peu tous ceux qui l’écoutent.
Une épopée musicale qui passe du dialogue intérieur à la prière pour se terminer en dialogue, alors que les instruments transforment les voix en cantiques et que le morceau nous retourne par toutes ces émotions.
Pour l’accompagner, SAMWOY & Nick Helderman nous offre une vidéo à son image : entre les mouvements et le temps qui se suspend. Entre photographie et vidéo, le clip explore la rencontre mais aussi la solitude, filme au plus près la création et les âmes derrière la composition du morceau.
De la grâce comme si il en pleuvait et qui nous rappelle, un mois après sa sortie, que Silencio est sans aucun doute l’un des plus beaux morceau de l’année.
On avait eu la chance d’échanger longuement avec Patrick Watson et november ultra au moment de la sortie, et vous pouvez retrouver cet entretien par ici.
BOLIVARD – JE-M’EN-FOUTISME
Depuis quelques mois Bolivard s’amuse, et nous avec. Le bonhomme s’est donné comme défi un peu idiot de nous offrir des singles en « isme« .
Après l’optimisme, le romantisme et l’exotisme, le voici de retour cette semaine avec un nouveau concept : le je-m’en-foutisme !
Et autant dire que Bolivard tape dans le mille et nous offre le morceau pour nos grandes journées de vides, celle où rien ne nous atteint, rien ne nous touche. Vous appelez ça de la dépression ? Peut-être, mais elle est un peu plus douce avec un morceau de Bolivard.
Car le musicien a toujours le chic pour dédramatiser la situation tout en l’exprimant d’une manière claire et universelle. Porté par une rythmique de guitare absolument parfaite, je-m’en-foutisme fait un bien fou et redonne le sourire. On le suit dans cette aventure de la normalité, celle qui est la notre et qu’on devrait embrasser plutôt que de chercher absolument à se fondre dans les désirs de la société.
Ce qui reste fabuleusement intéressant, c’est que si l’on reconnait la patte musicale de Bolivard en instant, le garçon évolue de plus en plus vocalement, s’autorisant à jouer avec sa voix, à l’accepter et à chanter de plus en plus. En voilà une chose dont on ne devrait pas se foutre : la musique de Bolivard évolue tout en continuant de nous enchanter.
Pour le clip qui accompagne le morceau, Bolivard adopte totalement l’attitude du je m’en foutiste. Impassible face à la caméra, il subit des attaques diverses et variées et des jets d’objets de plus en plus étranges et drôle. Une manière d’amplifier les propos du morceau tout en nous offrant une vidéo drôle et home made.
Pour la suite, Bolivard serait entrain de préparer un album. Et ça, c’est vraiment le genre de nouvelle qui fait grimper notre impatientisme (oui on invente des mots, on s’en fout, on est comme ça).
Lémofil – Le grand départ
Le rappeur-poète Lémofil revient cette semaine avec Le grand départ, un morceau dans lequel se reconnaîtront toutes celles et ceux qui ont quitté leur terre natale pour la ville, laissant derrière eux famille, amis et grands espaces. Celles et ceux dont la détermination vacillait à l’approche d’un départ dont ils avaient pourtant rêvé.
Réalisé par Alexandre Mameli, le clip met en scène l’artiste et sa bande d’amis dans leur village de Haute-Loire. La joie simple des instants partagés – une course-poursuite au milieu des arbres centenaires, une partie de foot, une soirée au bar – sont autant de souvenirs que Lémofil emporte dans sa valise vide. Leur intensité le pousse à s’interroger sur cet ailleurs, qui lui faisait briller les yeux, mais lui paraît finalement fade face aux paysages étincelants qui l’ont vu grandir.
Sous la plume de l’artiste, cette scène d’au revoir traversée de sentiments contradictoires nous renvoie à ces moments charnières, où l’appel de l’inconnu s’accompagne d’un profond vertige. Où l’on ne sait plus bien si notre quête de liberté vaut le prix du déracinement.
Comme à son habitude, le poète trouve les mots justes pour évoquer les émotions qui le secouent et nous embarquer dans sa nostalgie. Au fil du morceau, on a le cœur qui se réchauffe autant qu’il se resserre, et on reconnaît là l’effet de la poésie sensible de Lémofil.
Laura Cahen – Partout (Live)
Après Quitter la ville et Les astres, Laura Cahen dévoile Partout, le 3e extrait de son prochain album De l’autre côté, annoncé en janvier prochain. Dans ce morceau, Laura Cahen exprime avec douceur et sensibilité la douleur de la perte amoureuse. Simplement magnifique.
Les premières notes de guitare et de basse résonnent doucement, comme une rivière qui s’écoule. S’en suivent le clavier, léger, puis la batterie, qui vient subtilement structurer le tout. La voix claire et haut perchée de Laura Cahen est magnifiée par l’accompagnement discret des musiciennes de talent qui jouent à ses côtés : on retrouve Josephine Stephenson (clavier) ainsi que Théodora de Lilez (basse) et Zoé Hochberg (batterie) des Astral bakers.
Partout est la première chanson que Laura Cahen a écrite pour l’album, le cœur « lourd, déserté ». Elle dépeint avec élégance le manque, la tristesse et les tourments laissés par la perte de l’être aimé. C’est doux comme une caresse, et déchirant aussi.
Le clip réalisé par Paul Abderrahim met sobrement en scène les 4 musiciennes en session live. En guise de plateau, une fusée réalisée en tape art sur laquelle Laura Cahen écrit quelques mots de sa chanson. Ces mots venus d’un seul trait prennent tout leur sens. Les images sont ponctuées de séquences off qui nous montrent les coulisses du tournage et permettent de rythmer le clip et d’alléger son atmosphère.Partout est un bijou de poésie à introduire absolument dans la playlist de tous les amateurs de chanson française. Rendez-vous en janvier 2025 pour la sortie de l’album et le premier concert de la tournée à l’HyperWeekEnd Festival à Paris.
ASCENDANT VIERGE – Tic Tac
La claque visuelle de la semaine nous est offerte par le duo électro ASCENDANT VIERGE sur leur morceau Tic Tac, tiré de leur nouvel album Le plus grand spectacle de la Terre sorti cette année. On y découvre nos deux protagonistes au beau milieu d’une forêt des plus hostiles, dans une ambiance futuriste et apocalyptique. L’univers est posé et semble paisible jusqu’à ce qu’une météorite vienne exploser à l’horizon, provoquant un état d’urgence où le mouvement s’accélère, caractérisé par Mathilde et Paul, se mettant à courir à perdre haleine au beau milieu des arbres.
Des images d’une incroyable beauté, accentuées par le tempo infernal apporté par le style gabber de leur musique ayant déjà fait leur renommée auparavant, à l’instar de leurs tubes Discoteca, Petit soldat ou encore Influenceur. Ils finiront emportés par un tourbillon plein d’éclairs, comme celui qui les attend prochainement avec la date la plus importante de leur carrière, au Zénith de Paris !
Shannon Wright – Reservoir of Love
Fidèle à son label Vicious Circle, l’Américaine Shannon Wright prépare son grand retour après Providence. Février 2025 verra arriver Reservoir of Love dans lequel sont déjà annoncés deux morceaux hommages : l’un à Philippe Couderc (fondateur de Vicious Circle) et l’autre à Steve Albini (producteur). Le titre qui donne son nom à l’album nous est révélé cette semaine avec un clip signé Nigel Rowe.
Ce Reservoir of Love aurait pu se diriger vers la balade au piano, mais il se révèle très rock. Le morceau s’ouvre sur une introduction de quelques secondes qui fait penser à une boîte à musique. L’innocence s’estompe pour laisser place progressivement à un bon son rock énervé. Nous vient à l’esprit l’image d’un chahut intérieur. Et pourtant, il n’en est rien dans le clip qui juxtapose images de fleurs et un promeneur qui se laisse doucement submerger sans broncher. Reservoir of Love contient des ingrédients très noirs et d’autres à la limite du stoner. Shannon Wright nous promet un opus intense en émotions fortes.
Marie Maïko – November
Comme la prochaine sélection des clips de la semaine aura lieu le premier jour de décembre, on s’est dit que l’on parlerait du titre November de Marie Maïko pour clore le mois. Si vous ne connaissez pas Marie Maïko, on vous invite à les découvrir avec ce tout premier single. Non Marie Maïko n’est pas une chanteuse, c’est un duo exclusivement féminin composé d’Anne Gouverneur au violon et Delphine Ciampi à la guitare baryton.
Avant de vous les présenter plus longuement au détour d’une interview qui verra le jour prochainement, découvrez avec nous leur univers très cinématographique sans paroles. November s’inscrit dans une veine progressive qui ne se teinte pas forcément de rock par la présence de la guitare, on pense plus aisément à de l’ambient.
On ne doute pas de l’influence des multiples projets cinématographiques menés par Delphine Ciampi sur ce nouveau travail. Avec un peu de chances, vous pourrez les voir sur scène à l’occasion du festival Les Femmes S’en Mêlent le 29 novembre au Point Ephémère aux côtés de Habibi et d’Andreya Casablanca.
LINKIN PARK – Two Faced
En ce mois de novembre, le groupe californien Linkin Park a effectué son grand retour avec parmi ses rangs la nouvelle arrivante Emily Armstrong. À l’occasion du huitième album de la formation, From Zero, cette dernière a sorti le clip de l’un des singles de ce nouveau disque : Two Faced.
Avec ce titre, les Californiens mettent en avant un Rock Moderne qui va de pair avec leurs contemporains. La voix d’Emily Armstrong est utilisée avec beaucoup de justesse, reposant sur un alliage d’éléments Rock associés à de la musique électronique. On retrouve également, comme à l’accoutumée avec Linkin Park des parties rapées assurées par Mike Shinoda.
Une partie de l’efficacité du clip repose sur l’utilisation d’une contre-plongée qui nous montre Mike Shinoda et Emily Armstrong surplombant l’action. Tout le groupe étant vêtu de costumes, habillés en noir et blanc, la cravate légèrement desserrée. La vidéo nous donnant par ailleurs une réelle impression de dynamisme, jouant avec certains effets afin d’accentuer la dualité qu’évoque le morceau.
MAC MILLER – Balloonerism
Les albums posthumes représentent une certaine prise de risque, que ce soit pour l’image du défunt artiste, mais aussi pour son intégrité musicale et artistique. C’est une entreprise que les proches de Mac Miller maîtrisent à merveille. Après nous avoir accordé l’immense chance de poser nos oreilles sur Circles ainsi que l’édition deluxe de Faces, ces derniers remettent le couvert avec Balloonerism.
Le projet considéré jusqu’à il y a peu comme perdu va connaître une sortie officielle prévue pour le 17 janvier prochain. Le premier extrait servant à annoncer cette parution nous présente une musique douce, d’une grande beauté et qui emprunte à la musique ambiante. Une nappe de clavier onirique vient surplomber le mix, rapidement rejoint par une boîte à rythmes simple et étouffée et des voix s’entremêlant. Tout ça avant de dévoiler Mac Miller, rappant sur une production claire et lumineuse.
Le clip, lui, met à l’honneur la nature avec des images de synthèse qui montrent une grande sensibilité. Des images animées qui collent par ailleurs à merveille avec leur bande-son. Ces images étant présentes pour nous amener jusqu’à l’annonce de la date de la sortie du projet, le 17 janvier 2025, avec la pochette de cet album perdu et désormais retrouvé. Le visage de Malcolm de son prénom, peint dans un style nous rappelant celui du célèbre Picasso.
Father John Misty – Josh Tillman and the Accidental Dose
Relativement silencieux depuis la sortie de Chloë and the Next 20th Century en 2022, Father John Misty dévoilait cette semaine Mahashmashana, son attendu 6ème album. Josh Tillman and the Accidental Dose, dernier extrait de ce dernier, est une sorte de rêve fiévreux en habit de rock vintage. Si ce nouveau disque vient tout juste de sortir, l’auteur-compositeur-interprète américain interprétait déjà de temps en temps certains de ses morceaux en live : on profite ainsi de sublimes images de scène pour ce clip réalisé par Aaron Eisenberg. En parlant de concert, la prochaine tournée de Father John Misty fera un arrêt par la France : rendez-vous le 8 avril 2025 à La Cigale à Paris.