Fever ou le groove impeccable de Balthazar

Balthazar n’est plus un groupe à présenter. En à peine 10 ans, le groupe de Courtrai est passé de belle promesse belge à mastodonte de la scène indé internationale. Les voilà de retour, quatre ans après Thin Walls pour nous présenter Fever, leur quatrième album. Onze titres qui s’écoutent avec les oreilles mais se vivent essentiellement avec le bassin.

Radio Elvis : ces Garçons-là

On sait, on sait, on est un peu en retard. Oui, le nouvel album de Radio Elvis est sorti il y a quelques mois maintenant. Mais parfois, on passe à côté d’un album et de son sujet jusqu’à se le prendre dans la tête de plein fouet. Et à ce moment-là, c’est une pulsation, une sensation impérieuse qui nous guide : le besoin d’en parler. C’est un peu ce qui nous arrive aujourd’hui avec le second album de Radio Elvis, Ces Garçons-là.

Une Ode à Chilly Gonzales – Solo Piano III

Quand on pense à Chilly Gonzales, il y a des mots clairs qui reviennent en tête pour le définir : entertainement, folie, génie. Des mots qu’il utilise lui-même pour se définir et qui ont fini par se greffer à son ADN. On laissera à chacun le libre choix de son interprétation de cet artiste hors norme à la fois hors du temps et pourtant toujours d’une actualité clinquante. La sortie de sa dernière oeuvre Solo Piano III nous donne surtout une excuse parfaite pour faire l’éloge d’un artiste qu’on aime dans son entierté, pour ses qualités comme pour ses défauts. Laissez donc votre impartialité de côté et laissé vous bercer par tout l’amour qu’on porte au grandiose canadien.

Joy as an Act of Resistance de Idles : Boys do cry

Musique et politique, acte 2 ! Quelques jours après vous avoir parlé du premier album de Kiddy Smile, on passe de la house au punk pour se diriger vers les terres brutales de Idles. Moins d’un an après leur premier effort, Brutalism, le gang de Brixton a visiblement toujours beaucoup de choses à dire avec ce Joy as an Act of Resistance où l’on parle de la vie, de l’actualité, d’amour et d’une forme de masculinité toxique qui doit définitivement disparaitre.

Les nouveaux essentiels de Soulwax

Il nous avait fallu attendre douze ans pour recevoir un nouvel album de Soulwax. On avait rongé notre frein, trépignant, espérant, rêvant, fantasmant le successeur de Nite Versions. Et notre patience avait été récompensée, From Deewee était apparu et avait comblé nos attentes les plus folles, les surpassant même largement. On s’était donc préparé mentalement à une nouvelle attente destructrice, ponctuée ça et là de remix parfois bons, parfois oubliables, de live endiablés et de DJ sets plus ou moins prévisibles sous le nom de 2 Many Dj’s. Mais encore une fois, on s’était bien planté. A peine un an après l’exceptionnel From Dewee débarque donc Essential, un album qui sonne comme la quintessence de la musique des frères Dewaele  : libre, spontanée, salvatrice et incroyablement réjouissante.

(INTERVIEW) Soulwax : « Il faut avant tout que la musique soit bonne et qu’elle te connecte »

Légende. C’est un mot un peu galvaudé, qu’on utilise désormais pour tout et n’importe quoi. Pourtant quand on pense à Soulwax, c’est le premier mot qui nous vient en tête. Tout simplement parce qu’aussi loin qu’on s’en souvienne, les frères Dewaele font partie de notre culture musicale, qu’ils ont influencé un nombre incalculable de groupes qu’on adore (écoutez donc le récent Creature Comfort d’Arcade Fire …) et qu’ils ont remixé à peu près tout ce que la musique indé a fait de cool (et aussi Kylie Minogue). C’est donc avec une boule au ventre qu’on est allé à la rencontre de Stephen Dewaele en ce dimanche de Solidays. On a parlé de leur dernier album, de Belgica et des relations entre frères.